Correspondances citoyennes

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De quoi s'agit-il, en quelques mots ?

L'âge de la Tortue invite des auteurs, des plasticiens, des vidéastes, des metteurs en scène à initier une « correspondance » avec les habitants d'un quartier populaire de Rennes : le Blosne. À partir d'une immersion de deux semaines au cœur du quartier, ces artistes cherchent à transposer sur l'espace public la vision du monde dont sont porteurs les habitants impliqués dans le projet. Chaque correspondance est un objet qui s'adresse à une personne et appelle une réponse. Sa forme est entièrement libre ; son contenu traduit le regard que porte l'expéditeur sur son territoire de vie à travers cinq thèmes : l'urbanisme, l'enfance, le pouvoir, l'immigration ainsi que notre rapport au temps et au travail.

Un principe d'action fondamental lors de la résidence

Le premier principe de Correspondances réside dans le renversement du schéma classique de la relation artiste/habitant. S'intéresser à chaque personne avant d'essayer de l'intéresser à ce que nous faisons. On n'est plus face à un « public » constitué, qui se déplace dans un lieu culturel parce qu'il a fait le choix de découvrir le travail d'un artiste. C'est à l'artiste d'aller se frotter à l'inconnu ; il est à l'initiative de la rencontre avec les habitants du quartier, c'est donc à cet artiste d'imaginer comment cette rencontre, d'abord humaine, peut advenir.

Qui est l'expéditeur ?

Pour les deux premières « correspondances » : l'expéditeur est le binôme « habitant - artiste ». L'habitant est toujours signataire du discours, du contenu de la correspondance. L'artiste se porte toujours garant de la réalisation de l'objet esthétique qui supporte ce discours. Éventuellement, l'artiste peut co-signer le discours, et l'habitant peut co-réaliser l'objet support.

Pour la troisième « correspondance » : l'artiste est le seul expéditeur ; il réalise de son côté un dernier objet qui traduit sa propre expérience de résident sur le Blosne. Cette production artistique peut notamment exprimer le décalage de son point de vue sur le quartier entre le début et la fin de sa résidence.

Qui est le destinataire ?

Le destinataire est une personne connue (voisin, famille, collègue...) ou inconnue (le maire, le directeur d'un centre culturel, un bailleur social, l'architecte d'un bâtiment du quartier, etc.) de l'expéditeur.


Consultez les Correspondances Citoyennes: Immigration, Urbanisme, Enfance, Pouvoir, Relation au temps et au travail