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Place Lucie et Raymond Aubrac

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Lucie Aubrac[1].

La place Lucie et Raymond Aubrac se situe dans le quartier 5 : Maurepas – Bellangerais entre l'angle Sud-Ouest du carrefour formé par la rue Guy Ropartz et la rue d'Erlangen prolongée. Cette zone piétonne, lieu de marché, fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 janvier 2014[2].

Cette voie rend hommage à Lucie Aubrac[3](1912 - 2007) et Raymond Aubrac [4](1914 - 2012), résistants.

La nouvelle place au sein d'un quartier qui se meut

«  Une place de marché ? Elle sera aménagée à l'emplacement actuel du parking du centre commercial. Là où se tient déjà le marché. La place Lucie et Raymond Aubrac sera un espace public entièrement piéton. Avec des bancs, des toilettes… Un vrai lieu de rencontre où pourront se tenir des événements culturels ponctuels. »

— Alexandra Delalande, architecte-urbaniste de l'agence TGTFP (Paris)
Origine : http://gayeulles.rennes-maurepas.fr • Recueilli par Manu35 • 2018licence

Qui est Lucie Aubrac?

Lucie Aubrac (de son vrai nom Lucie Samuel, née Bernard), née le 29 juin 1912 à Paris.

Elle s’inscrit à l’université de la Sorbonne pour des études d'histoire et de géographie. Après son agrégation en histoire, elle devient professeur à l’université de Strasbourg. Elle fait alors la rencontre d’un ingénieur des Ponts et Chaussées nommé Raymond Samuel.

Dès 1940, elle prend le maquis et adopte le nom de guerre "Aubrac". Les époux Aubrac, avec l’aide de Jean Cavaillès, contribuent à la création du mouvement Libération-Sud à Lyon. Lucie Aubrac organise alors l'évasion de plusieurs résistants, dont celle de son mari, Raymond Aubrac, fait prisonnier en 1943 en même temps que Jean Moulin. C'est en organisant un faux mariage en prison avec lui qu'elle parvient à lui faire part de l'opération commando qui le délivrera. Après cette opération, Lucie Aubrac entre dans la clandestinité et rejoint Londres en 1944.

Une fois la guerre terminée, de Gaulle charge Lucie Aubrac d’instaurer les Comités départementaux de Libération. Pendant que son mari travaille pour la reconstruction tout en étant commissaire de la République, elle est membre de l'Assemblée Consultative du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF)[5].

Lucie Aubrac reprend son travail d’enseignante. Fidèle à ses valeurs, elle milite pour les droits de l’homme, participe au Mouvement de la paix et figure dans le comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

Lucie Aubrac publie son autobiographie Ils partiront dans l'ivresse (1984) ; et en 2000 son dernier ouvrage, La résistance expliquée à mes petits enfants.

Lucie Aubrac décède le 14 mars 2007, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

Liens internes

Liens externes

Sur la carte

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Note et références

Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes

Propos recueilli par Elisa Triquet Médiatrice numérique