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Rue Vasselot

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Escalier de la maison des Carmes, 34 rue Vasselot (photo Pymouss de Wikimedia Commons)
La Rue Vasselot. Carte postale E. Mary-Rousselière, voyagé en 1917. Coll. YRG et AmR 44Z1709
Cour des Carmes. Carte postale début XXe siècle. Coll. YRG et AmR 44Z1166
Même vue en août 2013, la rue parsemée de petites boutiques (@2017 Google)

La rue Vasselot est une des plus anciennes rues de Rennes dans sa partie au sud de la Vilaine, elle apparaît dès le XIV ou XVème siècle. Parallèle à la rue du Pré Botté au nord et au boulevard de la Liberté au sud, elle relie, à l'ouest, la rue Jules Simon et la place Honoré Commeurec, à la rue Capitaine Alfred Dreyfus et à la rue des Carmes à l'est, où, au coin du lycée Émile Zola, elle est prolongée par la rue Saint-Thomas. Elle est traversée en sa partie médiane par la rue Maréchal Joffre.

C'était au 15e siècle une des principales rues de la ville basse empêtrée dans les bras de la Vilaine: le ruisseau de Brécé passait à l'extrémité ouest de la rue.

L'origine de son nom, Vasselour à l'époque, est inconnue[1]. Cependant, il semble aujourd'hui que celui-ci provienne du chevalier de Rennes Yvon Vasselot, mort le 24 juin 1340 à Gand (Belgique), défenseur du mur de Kergus au XIVème siècle. Cette rue possède plusieurs vieilles maisons, dont certaines firent partie du couvent des Carmes qui allait du n°32 au n°40 et fut démoli à la Révolution. Au n°32, un long couloir donne, au sud, dans la cour de la grande maison dite des Carmes, logis à deux étages avec toit à quatre gerbières, datant de 1665. Les Carmes s'étaient installés dès la fin du 15e siècle dans le manoir de la Tourniole, rue Vasselot. Le maître autel occupait l'emplacement d'un ancien four banal, appelé four Saint-Thomas[2]. On y voit une construction élevée vers 1665 à laquelle est accolé un double escalier extérieur semi-circulaire en bois à balustres, conduisant au premier étage.

L'immeuble au n°46 construit à l'angle de la rue Vasselot et de la rue des Carmes, percée vers 1798, à l'emplacement de la chapelle du couvent détruite à cette occasion est représentatif du type du petit immeuble fonctionnant sur un mode en usage au 18e siècle, avec galerie de circulation à claire-voie à l'arrière, il est implanté sur une parcelle d'angle avec un traitement en pan coupé à mettre en relation avec l'immeuble qui lui fait face, marquant l'entrée de la rue qui ouvrait (vers le champ de Mars. Il est coté *** au plan local d'urbanisme.

Vers 1830, le cabaret de "La Pomme de Pin", chez la Mère Poupinel, était un de ces endroits fréquentés par les jeunes Rennais souhaitant affirmer leur indépendance, parmi lesquels on rencontrait Paul Féval. [3]

Devenue piétonne en 1978, cette rue animée est attrayante avec ses diverses boutiques.

Maison à colombages, 5 rue Vasselot (photo Pymouss de Wikimedia Commons)

Sur la carte

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Références

  1. Les Rues de Rennes, par Lucien Decombe, Le Roy éditeur-1892
  2. Le vieux Rennes, par Paul Banéat
  3. rue Paul Féval


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