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Carrefour Georges Nitsch
Le carrefour Georges Nitsch, anciennement Place Georges Nitsch, est un des rares carrefours rennais à porter un nom. Cette particularité signale son importance dans cette partie de la ville. Il est peu étendu ne comportant que quatre directions principales, auxquelles il faut ajouter l'accès sud à la petite rue Dr. Francis Joly.
Le trafic est plus intense dans l'axe nord-sud en servant d'accès au le pont de Nantes et ainsi aux voies de sorties de la ville vers le sud et le sud-ouest. Ce point est d'ailleurs accidentogène : des véhicules venant de la place de Bretagne étant régulièrement surpris du virage qu'impose la discontinuité de l'alignement du boulevard de la Tour d'Auvergne en venant du centre et du boulevard Georges Pompidou qui étend ses voies au-delà du pont [1]. Le mouvement inverse des véhicules descendant le boulevard Pompidou est moins délicat en raison d'un virage plus doux, mais les piliers du pont qui sont mortels dans l'autre sens masque dans ce sens les véhicules tournant vers la gare, eux-mêmes pas mieux lotis... Plusieurs lignes de bus passent par ce carrefour, toutes dans l'axe nord-sud.
Le carrefour lient dans l'axe ouest-est le boulevard de Guines et le boulevard du Colombier qui mènent vers le secteur de la gare, boulevards de faible emprise, en partie à deux voix.
Le carrefour a suscité plusieurs aménagements en raison de ces contraintes et de la régularité des accidents.
Le carrefour est marqué par le charme discret et désuet de l'ancien hôtel du Moustier dissimulé en partie par son mur d'enceinte au nord-est de la placette associée au carrefour.
Fréquentation des piétons
Beaucoup de piétons sont amenés comme les véhicules et cyclistes à passer par le carrefour pour franchir les voies ferrées par le pont de Nantes. Le passage ne devrait pas être dangereux, mais il l'est pourtant surtout pour le piéton empruntant le second passage protégé dans le sens est-ouest au raz du pont. Il l'est hypothétiquement en raison de l'éventualité d'être victime collatérale d'un virage manqué par un véhicule venant à trop vive allure du boulevard de la Tour d'Auvergne, mais aussi directement - même en respectant le code de la route - par des véhicules venant du boulevard du Colombier qui sont amenés à couper le passage piéton sans une bonne visibilité, notamment d'un piéton mal distingué dans l'ombre ou la grisaille du pont. En pratique, la prudence est requise quel que soit le niveau de trafic et autant que possible, il est préférable de traverser le carrefour en empruntant les passages protégés qui sont à l'écart du pont.
Une difficulté analogue est rencontré par les piétons souhaitant traverser au début du boulevard de Guines : là la signalisation leur est favorable mais les voitures venant du boulevard opposé ne sont pas toujours bien à même d'apprécier la configuration des lieux et dans tout les cas, sont inciter à passer relativement près du trottoir, où se tient le piéton, pour emprunter ledit boulevard de Guines.
Notes
<reference />
- ↑ La dangerosité du passage demeurera, les piliers du pont ne pouvant être déplacés avant longtemps.
