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Rue Martenot
La rue Martenot part de la jonction du contour de la Motte et de la rue Général Maurice Guillaudot et, à hauteur de la rue de Viarmes, est prolongée par la rue de Paris. Jusqu'au percement de la rue Victor Hugo, en 1828, elle était la voie reliant le centre à la route de Paris. Elle portait jusqu'en 1906 le nom de rue de Belair, nom d'une maison de plaisance dont les jardins la bordaient. Par délibération du conseil municipal du 25 juillet 1906, la ville de Rennes a voulu honorer l'un des constructeurs de la ville les plus renommés, lui qui décéda à son domicile de la rue de Belair, le 30 mars 1906[1].
Au n°1 se trouve l'hôtel de la préfecture de région, ancien hôtel de Ruberso, puis hôtel de Cornulier, construit en 1715, situé rue de Belair près de la promenade de la Motte, qui servait de demeure avant la Révolution, aux Sénéchaux de Rennes, et en dernier lieu à l'Intendant de Bretagne, fut choisi pour loger le premier préfet d'Ille-et-Vilaine qui y fut installé en 1811. Les parties centrale et orientale ont été construites en 1860. Les exigences des divers services de la Préfecture ayant fait reconnaître la nécessité d'un agrandissement des bâtiments, on construisit des annexes, puis on acheta l'ancien hôtel de Francheville pour y élever de nouvelles constructions, et tout cela sans plan d'ensemble.
Au n°5 se trouve l'ancienne caserne du Bon Pasteur, Mme Odye fit élever le bâtiment qui existe encore, consistant en deux corps de bâtiments se joignant à angle droit, avec une chapelle construite dans cet angle. Cette nouvelle chapelle fut bénite le 17 juillet 1749, et Mme Odye y fut inhumée le 30 octobre 1758[2]. Le couvent du Bon-Pasteur fut saisi à l'époque de la Révolution et l'on en fit une prison ; depuis il est devenu une caserne conservant le nom de Bon-Pasteur. D'abord couvent construit en 1750 pour les filles repenties qui fut converti, sous la Terreur, en prison de femmes. Suivent l'hôtel de Courcy, d'architecture néo-palladienne, construit par Richelot vers 1830, siège du Conseil régional, et l'hôtel Villemain construit vers 1840.
Au n°13 se dresse l'ancienne chapelle des Carmes construite en 1866 ; utilisée un temps, au début des années 60, par la communauté des étudiants catholiques, elle a désormais été reprise par la communauté protestante évangélique de Rennes sous le nom d'église du Thabor.
Au n°15 de la rue se situe le collège Anne-de-Bretagne (ancien Lycée de Jeunes Filles, puis lycée Martenot).
En rive sud, se trouvent, au n°2 l'ancien hôtel de la Caisse d'épargne et l'hôtel Richelot, peu visible de la rue, puis l'hôtel Le Beschu de Champsavin, et les trois hôtels accolés Le Corgne de Timadeuc, construits entre 1840 et 1845.
Le nom de la rue se réfère à :
Jean-Baptiste Martenot
(26 juillet 1828, Saint-Seine-l'Abbaye, Côte-d’Or - 30 mars 1906, Rennes) architecte de la ville de Rennes. Les Halles Martenot et la préfecture Martenot ont été nommées en son honneur. Jean-Baptiste Martenot est un ancien élève de l'école des Beaux-Arts de Rennes.
Références
- ↑ http://www.placepublique-rennes.com/media_site/upload/PP02-David_Martenot.pdf
- ↑ Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 29 H, 4
Sur la carte
Galerie cartes postales
- Lycée de Jeunes Filles, lycée Martenot : voir Collège Anne-de-Bretagne
- Ancien escalier de la Motte : voir Contour de la Motte
- Caserne du Bon Pasteur
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