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Rue Martenot
La rue Martenot part de la jonction du contour de la Motte et de la rue Gambetta et, à hauteur de la rue de Viarmes, est prolongée par la rue de Paris. Elle portait jusqu'en 1906 le nom de rue de Belair, nom d'une maison de plaisance dont les jardins la bordaient. Jusqu'au percement de la rue Victor Hugo, en 1828, elle était la voie reliant le centre à la route de Paris.
Au n°1 se trouve l'hôtel de la préfecture de région, ancien hôtel de Ruberso , puis hôtel de Cornulier, construit en 1715, qui servit de résidence aux intendants de Bretagne, mais dont les parties centrale et orientale ont été reconstruites en 1860, et au n°5 l'ancienne caserne du Bon Pasteur, d'abord couvent construit en 1750 pour les filles repenties qui fut converti, sous la Terreur, en prison de femmes. Suivent l'hôtel de Courcy, d'architecture néo-palladienne, construit par Richelot vers 1830, siège du Conseil régional, et l'hôtel Villemain construit vers 1840. Au n°13, se dresse l'ancienne chapelle des Carmes construite en 1866. En rive sud, se trouvent, au n°2 l'ancien hôtel de la Caisse d'épargne et l'hôtel Richelot , peu visible de la rue, puis l'hôtel Le Beschu de Champsavin, puis les trois hôtels accolés Le Corgne de Timadeuc, construits entre 1840 et 1845.
Au 15 de la rue se situe le collège Anne-de-Bretagne.
Le nom de la rue se réfère à :
Jean-Baptiste Martenot
(26 juillet 1828, Saint-Seine-l'Abbaye, Côte-d’Or - 30 mars 1906, Rennes) architecte de la ville de Rennes. Les Halles Martenot et la préfecture Martenot ont été nommées en son honneur. Il est un ancien élève de l’école des Beaux-Arts de Rennes.