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Mine de Pont-Péan

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La mine de Pont-Péan au début du 20e siècle
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La mine de Pont-Péan est une mine d'extraction de plomb et d'argent, située sur la commune de Pont-Péan.

La mine fut exploitée depuis le 17e siècle jusqu'au 2 avril 1904, quand, alors que la mine subissait des problèmes financiers et n'avait pas suffisamment entretenu la machine d'assèchement, une infiltration d'eau noya les galeries jusqu'à 600 mètres de profondeur. Malgré des projets de reprises, dont le dernier en 1928, la mine ne ré-ouvra pas.

Cette mine de plomb argentifère d'Europe fut la plus importante de la fin du 19e. Le sous-sol de Pont-Péan, riche en minerais, fut exploité sur 54 hectares . Le filon de plomb et de zinc fut découvert en 1628. Des aménagements hydrauliques importants permirent ensuite de rationaliser la production métallurgique. Les galeries atteignaient jusqu'à 120 m de profondeur dès 1794. Il y avait même une tour Eiffel à Pont-Péan. C'est en effet l'entreprise du célèbre ingénieur qui réalisa le chevalement métallique du puits républicain en 1904. Mais la mine, victime d'un mauvais état de ses équipements techniques ne put faire face à une inondation de la Seiche en avril 1904 . Le site industriel cessa alors son activité et presque' un millier d'ouvriers furent subitement mis au chômage.. En 1929, une tentative de reprise échoua, mais donna naissance à la première cité ouvrière du département, route de Laillé. Si le site a subi de nombreuses destructions tout au long de ce siècle, l'imposant bâtiment en brique de 1890, qui abritait les bureaux administratifs, est heureusement protégé au titre des monuments historiques depuis 1985. Il est aujourd'hui propriété de la commune de Pont-Péan. L'ancien vestiaire a été transformé en chapelle. L'hôtel-épicerie-mercerie, ainsi que les maisons de mineurs alignées comme les corons du nord sont encore visibles. Les vestiges des puits à l'entrée des galerie sont les témoins muets de ce qui fut l'une des plus grandes entreprises d'Ile et Vilaine.


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