Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

Allée Adolphe Orain

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche


L'allée Adolphe Orain est une petite voie en forme de T dont la base prend accès en rive sud de la rue de la Palestine, à l'est du croisement de cette rue avec le boulevard de la Duchesse Anne.

La Ville de Rennes a ainsi rendu hommage à l'écrivain :

Adolphe Orain

(19 avril 1834, Bain-de-Bretagne - 27 avril 1918, Bain-de-Bretagne)

Adolphe, Pierre, Julien Orain est un historien de l'Ille-et-Vilaine et est considéré avec Paul Sébillot comme l'un des meilleurs folkloristes bretons.

Son premier emploi décida de sa vocation de fonctionnaire. Un cousin germain de sa mère, nommé percepteur à Bain, l’embaucha. Il travailla ensuite au bureau de l’enregistrement à Rennes puis à la préfecture d'Ille-et-Vilaine jusqu’à devenir chef de bureau à la Troisième Division (les Finances). Il y resta 35 ans mais il se rendait chaque samedi de Rennes dans sa ville natale dont il fut élu maire sur la fin de sa vie.

Il recueillit tout au long de sa vie les contes et les chansons, les us et coutumes de la Haute-Bretagne et plus particulièrement de l'Ille-et-Vilaine. Il publia un Glossaire du patois du département d'Ille-et-Vilaine (gallo), Les contes d'Ille-et-Vilaine, les Contes du Pays Gallo le Recueil des Chansons populaires d'Ille-et-Vilaine. Il collabora à de nombreuses revues telles que l’Hermine, la Revue de Bretagne et d’Anjou, la Revue des traditions populaires et les Annales de Bretagne. Il fut directeur du quotidien rennais La Dépêche bretonne dans lequel il publia, sous le pseudonyme de Jules Bois-Greffier, ses Souvenirs d'un Vieux Rennais.

Il publia le guide touristique Rennes et ses environs,éd. Bahon-Rault - 1904, un Guide du voyageur, sa Géographie pittoresque d'Ille-et-Vilaine.[1]

références

  1. Rennes, capitale de la Bretagne, avant-propos par Ernest Rivière - 1925