24 733
modifications
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]] | [[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]] | ||
D'août [[1944]] à [[1947]], les Rennais ont pratiquement ignoré que, dans leur espace vital, d'abord pour deux puis trois Rennais il y avait un prisonnier de guerre. Les anciens vainqueurs et occupants étaient devenus de pitoyables prisonniers, peu visibles, enfermés qu'ils étaient dans des camps ou dehors en commandos de travail et, quand ils en voyaient, la plupart des Rennais les ignoraient alors, au second sens du verbe. | D'août [[1944]] à [[1947]], les Rennais ont pratiquement ignoré que, dans leur espace vital, d'abord pour deux puis trois Rennais il y avait un prisonnier de guerre. Les anciens vainqueurs et occupants étaient devenus de pitoyables prisonniers, peu visibles, enfermés qu'ils étaient dans des camps ou dehors en commandos de travail et, quand ils en voyaient, la plupart des Rennais les ignoraient alors, au second sens du verbe. | ||
Ligne 19 : | Ligne 18 : | ||
== À Saint-Jacques et à la Prévalaye, le camp 1102 == | == À Saint-Jacques et à la Prévalaye, le camp 1102 == | ||
Ce camp est réparti sur le "Camp de la Marne, le "Camp de Verdun", et plus au sud, le camp de "la Basse Chevrolais" où sont, sous des toiles de tente, séparémment, des prisonniers allemands et russes, le long de la route de Redon. Il comporte aussi un camp et un hôpital allemand à la Prévalaye, composé d'une trentaine de tentes de douze lits et dont le sercice de santé est assumé par des prisonniers allemands. | Ce camp est réparti sur le "Camp de la Marne, le "Camp de Verdun", et plus au sud, le camp de "la Basse Chevrolais" où sont, sous des toiles de tente, séparémment, des prisonniers allemands et russes, le long de la route de Redon. Il comporte aussi un camp sur deux hectares et un hôpital allemand à la Prévalaye, composé d'une trentaine de tentes de douze lits et dont le sercice de santé est assumé par des prisonniers allemands. | ||
Les Américains cèdent l'ensemble aux Français le 26 juin [[1945]], après l'avoir vidé de ses équipements, y laissant 48 380 prisonniers répartis en 15 blocs ou "cages". Outre 35 475 P.G. allemands et 12 000 autrichiens séparés des premiers, on y trouve aussi 419 civils allemands, 224 Tchécoslovaques, 214 Polonais, 31 Italiens. Les P.G appréhendaient la prise en charge par les Français. Les premiers temps, les prisonniers couchent à même le sol et souffrent énormément de la faim. La diarrhée est générale et un commando part chaque matin vider les tinettes dans la Vilaine. Une cinquantaine d'officiers, sous-officiers et soldats assument la gestion et la garde est assumée au début par le 137e R.I.. Six cuisines sont installées. | Les Américains cèdent l'ensemble aux Français le 26 juin [[1945]], après l'avoir vidé de ses équipements, y laissant 48 380 prisonniers répartis en 15 blocs ou "cages". Outre 35 475 P.G. allemands et 12 000 autrichiens séparés des premiers, on y trouve aussi 419 civils allemands, 224 Tchécoslovaques, 214 Polonais, 31 Italiens. Les P.G appréhendaient la prise en charge par les Français. Les premiers temps, les prisonniers couchent à même le sol et souffrent énormément de la faim. La diarrhée est générale et un commando part chaque matin vider les tinettes dans la Vilaine. Une cinquantaine d'officiers, sous-officiers et soldats assument la gestion et la garde est assumée au début par le 137e R.I.. Six cuisines sont installées. |
modifications