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Georges naît l'année du décès de son père. Le 16 novembre 1920, il entre en apprentissage, à 13 ans ½, dans une fabrique de moteurs électriques avec pour ambition de devenir ingénieur électricien. Un rêve, car en janvier 1921, sa mère décède et en juin son tuteur l'inscrit à l’École de l'Atelier de construction de Rennes, plus connue sous le nom de l’École d'apprentissage de l'Arsenal pour devenir apprenti serrurier.
Georges naît l'année du décès de son père. Le 16 novembre 1920, il entre en apprentissage, à 13 ans ½, dans une fabrique de moteurs électriques avec pour ambition de devenir ingénieur électricien. Un rêve, car en janvier 1921, sa mère décède et en juin son tuteur l'inscrit à l’École de l'Atelier de construction de Rennes, plus connue sous le nom de l’École d'apprentissage de l'Arsenal pour devenir apprenti serrurier.


Sorti premier de l’École, il resta sur place car une tradition veut que les deux premiers peuvent rester à l'Atelier de construction et il passe alors au bureau de dessin, puis au bureau des temps, tout en prenant des cours par correspondance avec une école de travaux publics. Il prépare divers concours, mais échoue, il décide alors de devancer l'appel. En 1927, il fait son service militaire à la caserne Margueritte sur des chars "Renault" qui ont fait leur apparition sur les champs de bataille en 1917. Il emploie ses loisirs militaires à travailler en collaborant à la rubrique sportive de "Ouest-Eclair".
Sorti premier de l’École, il resta sur place car une tradition veut que les deux premiers peuvent rester à l'Atelier de construction et il passe alors au bureau de dessin, puis au bureau des temps, tout en prenant des cours par correspondance avec une école de travaux publics. Il prépare divers concours, mais échoue, il décide alors de devancer l'appel. En 1927, il fait son service militaire à la caserne Margueritte <ref>[[Quartier Margueritte,_puis_caserne_Guillaudot]]</ref>  sur des chars "Renault" qui ont fait leur apparition sur les champs de bataille en 1917. Il emploie ses loisirs militaires à travailler en collaborant à la rubrique sportive de "Ouest-Eclair".


Après son service militaire, dont il sort officier, il entre comme "professionnel" au journal, tenant surtout la rubrique de l'athlétisme, tout en poursuivant ses études dans les travaux publics.
Après son service militaire, dont il sort officier, il entre comme "professionnel" au journal, tenant surtout la rubrique de l'athlétisme, tout en poursuivant ses études dans les travaux publics.


Malade, son tuteur, Agent général d'une firme parisienne de fermeture pour le bâtiment, prend Georges Travers pour le remplacer et à son décès, en 1931, la Société lui demande de prendre la suite. Un vieux dicton lui revient à l'esprit : "Le Journalisme mène à tout, à condition d'en sortir", il accepte alors la proposition. En plus des fermetures, il se lance aussi dans les planchers préfabriqués.
Malade, son tuteur, agent général d'une firme parisienne de fermetures pour le bâtiment, prend Georges Travers pour le remplacer et à son décès, en 1931, la Société lui demande de prendre la suite. Un vieux dicton lui revient à l'esprit : "Le Journalisme mène à tout, à condition d'en sortir", il accepte alors la proposition. En plus des fermetures, il se lance aussi dans les planchers préfabriqués.


Son activité est stoppée par la guerre en 1939. Sorti sous-lieutenant de son service militaire, en 1933, il est lieutenant après s'être entraîné à plusieurs reprises pour utiliser les nouveaux chars. Il se retrouve au début du conflit, commandant d'une compagnie de chars. Il participe à la récupération des Anglais encerclés à l'embouchure de la Somme. Après avoir passé un an en clinique, il participe activement à la Résistance. Il est décoré de la Croix de guerre avec Palme et de la Légion d'honneur.  
Son activité est stoppée par la guerre en 1939. Sorti sous-lieutenant de son service militaire, en 1933, il est lieutenant après s'être entraîné à plusieurs reprises pour utiliser les nouveaux chars. Il se retrouve au début du conflit, commandant d'une compagnie de chars. Il participe à la récupération des Anglais encerclés à l'embouchure de la Somme. Après avoir passé un an en clinique, il participe activement à la Résistance. Il est décoré de la Croix de guerre avec Palme et de la Légion d'honneur.  
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Très attentif à la formation des hommes et à l'évolution technique des métiers du bâtiment, on le retrouve dans les principaux organismes qui travaillent dans ce sens. Il est ainsi, de 1967 à 1973, président du Centre d'études et de recherches de l'industrie du béton.
Très attentif à la formation des hommes et à l'évolution technique des métiers du bâtiment, on le retrouve dans les principaux organismes qui travaillent dans ce sens. Il est ainsi, de 1967 à 1973, président du Centre d'études et de recherches de l'industrie du béton.


Il était également Vice-Président du Conseil économique et social de Bretagne, membre du Conseil de l'Université de Rennes et de l'Institut de gestion. Il est aussi gérant du mensuel de la CCI Bretagne appelé "''la Bretagne Economique''", dont les numéros sont tirés à 75 000 exemplaires en 1981, et dont la rédaction est basée au 3 [[boulevard de Chézy]] à Rennes.
Il était également Vice-Président du Conseil économique et social de Bretagne, membre du Conseil de l'Université de Rennes et de l'Institut de gestion. Il est aussi gérant du mensuel de la CCI de  Bretagne appelé "''la Bretagne Economique''", dont les numéros sont tirés à 75 000 exemplaires en 1981, et dont la rédaction est basée au 3 [[boulevard de Chézy]] à Rennes.


Georges Travers décède à la suite d'une maladie foudroyante.
Georges Travers décède à la suite d'une maladie foudroyante.
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