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Le 1er décembre 1943 Marie-Thérèse Stoffel, alias ''Lucie'', est présentée à ''Paul'' par les sœurs Jestin et elle habitera au PC, chez le Dr. Bourdais. | Le 1er décembre 1943 Marie-Thérèse Stoffel, alias ''Lucie'', est présentée à ''Paul'' par les sœurs Jestin et elle habitera au PC, chez le Dr. Bourdais. | ||
Le 11 décembre 1943, Anne-Marie Boudaliez, <ref> Ouest-France 6 juin 2023</ref> résistante redonnaise<ref>https://www.memoresist.org/resistant/anne-marie-boudaliez/ </ref>, reçoit un télégramme de Marcel Jacq, réfugié chez Félix Jouan pour échapper au STO, qui lui demande de se rendre à Rennes le soir même à 22 heures, avenue du Sergent Maginot ; elle y rencontre " Paul " qui lui déclare que le réseau est " brûlé " à Rennes et qu’il cherche à se replier sur Redon. Elle y rencontre aussi " Danielle " la très jeune résistante de 17 ans membre de l’équipe de base du réseau | Le 11 décembre 1943, Anne-Marie Boudaliez, <ref> Ouest-France 6 juin 2023</ref> résistante redonnaise<ref>https://www.memoresist.org/resistant/anne-marie-boudaliez/ </ref>, reçoit un télégramme de Marcel Jacq, réfugié chez Félix Jouan pour échapper au STO, qui lui demande de se rendre à Rennes le soir même à 22 heures, avenue du Sergent Maginot ; elle y rencontre " Paul " qui lui déclare que le réseau est " brûlé " à Rennes et qu’il cherche à se replier sur Redon. Elle y rencontre aussi " Danielle " la très jeune résistante de 17 ans membre de l’équipe de base du réseau<ref>[[Ginette Courtois-Porter]]</ref> <ref>Repliée à Redon, elle est déportée. Elle est décédée le 20 juin 2019. ''Ouest-France'' 2. 07. 2019 </ref>. À Rennes, à Bédée puis à Redon opère le "pianiste" Raymond Langard, SOE DF radio, alias ''Gilbert'' formé en Angleterre <ref>https://cluny-histoiresdhistoire.com/2020/02/13/raymond-langard-pratsien-radio-du-s-o-e/ </ref>, arrivé le 28 octobre 1943. Mais le 13 janvier 1944 à 20 heures, le minotier Félix Jouan qui cachait à Bédée un pilote britannique envoyé par les Jestin, transportant dans une camionnette une valise avec poste-émetteur récupéré sur la côte et destiné aux Jestin fut arrêté place de la mairie par des Feldgendarme qui avaient repéré que la plaque d’immatriculation arrière était | ||
[[Fichier:Extrait_rapport_lecorvaisier.png|left|450px|thumb|Extrait de rapport de Louis Lecorvaisier sur l'activité de VAR]] <ref> [[ Louis Lecorvaisier, réseau VAR]] </ref> | [[Fichier:Extrait_rapport_lecorvaisier.png|left|450px|thumb|Extrait de rapport de Louis Lecorvaisier sur l'activité de VAR]] <ref> [[ Louis Lecorvaisier, réseau VAR]] </ref> | ||
sale<ref>https://le-souvenir-francais.fr/wp-content/uploads/2019/07/Entretien-avec-Pierre-Morel.pdf </ref>. Un Feldgendarme lève la toile derrière et voit une valise qui était un poste émetteur ; Aristide Sicot avait pu s'esquiver. (Jouan mourut le 21 mai 1945 suite à sa déportation)<ref> Témoignage Lecorvaisier du 8 déc. 1945 par Odette Merlat. https://francearchives.fr/fr/facomponent/7672205d9be3b7c5aca2124a3400fa627bd18c91 </ref>. Il fallut évacuer d'urgence la maison Jestin. « '' Sicot, à l'écart de la voiture, put prévenir Mme Jouan et les sœurs Jestin qui durent partir pour Paris. VAR ne survécut pas longtemps à ce déplacement car à la fin […] le circuit fit boule de neige, les activités s’élargirent, de plus en plus de gens étaient concernés, le réseau cessant d’être sûr, il fallut le refondre entièrement. Au total 27 agents avaient été débarqués et 55 embarqués. Le réseau eut 1 tué et 12 déportés dont 10 morts en captivité. | sale<ref>https://le-souvenir-francais.fr/wp-content/uploads/2019/07/Entretien-avec-Pierre-Morel.pdf </ref>. Un Feldgendarme lève la toile derrière et voit une valise qui était un poste émetteur ; Aristide Sicot avait pu s'esquiver. (Jouan mourut le 21 mai 1945 suite à sa déportation)<ref> Témoignage Lecorvaisier du 8 déc. 1945 par Odette Merlat. https://francearchives.fr/fr/facomponent/7672205d9be3b7c5aca2124a3400fa627bd18c91 </ref>. Il fallut évacuer d'urgence la maison Jestin. « '' Sicot, à l'écart de la voiture, put prévenir Mme Jouan et les sœurs Jestin qui durent partir pour Paris. VAR ne survécut pas longtemps à ce déplacement car à la fin […] le circuit fit boule de neige, les activités s’élargirent, de plus en plus de gens étaient concernés, le réseau cessant d’être sûr, il fallut le refondre entièrement. Au total 27 agents avaient été débarqués et 55 embarqués. Le réseau eut 1 tué et 12 déportés dont 10 morts en captivité. | ||
[[Fichier:St%C3%A8le_r%C3%A9seau_VAR.png|450px|right|thumb|Stèle à Beg An Fry (Cliché Maryvonne Moal)]] | [[Fichier:St%C3%A8le_r%C3%A9seau_VAR.png|450px|right|thumb|Stèle à Beg An Fry (Cliché Maryvonne Moal)]] | ||
La dernière exfiltration eut lieu dans la nuit du 15/16 avril 1944. Embarquèrent vingt | La dernière exfiltration eut lieu dans la nuit du 15/16 avril 1944. Embarquèrent vingt personnes dont trois femmes et le SOE Erwin Peter Deman. <ref>https://books.google.fr/books?id=aFxLjf-BnYIC&pg=PA222&lpg=PA222&dq=secret+flotillas+Deman&source=bl&ots=_w2QjU7rxc&sig=ACfU3U0o-ncRdfQIMAV5QHdTbgWKnOZdEg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiU5ITL_tr8AhWlTKQEHbeaByI4FBDoAXoECCgQAw#v=onepage&q=secret%20flotillas%20Deman&f=false</ref>. Les exfiltrations de 52 personnes par mer furent remplacées par la filière terrestre avec le passage des Pyrénées. La filière d'évasion VAR fut jugée par le SOE comme ayant eu "une efficacité considérable". | ||
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