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[[Fichier:Rennes Mordelaise Horizons juin 2013.jpg|thumb|Vestige des fortifications et architecture contemporaine de Rennes.]]
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Occupé dès les 2e-1er siècles avant notre ère, le territoire actuel de Rennes est habité par les {{w|Riedones}}, peuple gaulois qui laisse son nom à la ville : Kendaith, ce qui signifie « confluent » en gaulois. Si leur capitale évoque le confluent de l’Ille et de la Vilaine, aucune trace formelle n’atteste l’existence d’une ville gauloise constituée (oppidum) sur laquelle aurait été fondée la ville romaine. Le chef-lieu de la Cité des Riedones est fondé à la fin du 1er siècle av. J.C., au nord de la [[Vilaine]] et à l’est de l’Ille, sur une emprise d’environ 90 hectares, sur la butte au-dessus du confluent (actuel emplacement de la [[Cathédrale Saint-Pierre|Cathédrale Saint-Pierre]])<ref>Jean-Claude Meuret, Les origines : du confluent à Condate, in Histoire de Rennes, PUR, {{p.|21-22}}</ref>. Les premiers travaux d’aménagement, certainement réalisés par les militaires, permettent la mise en place des composantes urbaines : la voirie et les différents bâtiments à usage public (notamment religieux) et privés (habitat), avec un développement indispensable des activités artisanales.
Occupé dès les 2e-1er siècles avant notre ère, le territoire actuel de Rennes est habité par les {{w|Riedones}}, qui signifiait "conducteurs de chars". Le peuple gaulois qui laisse son nom à la ville : Kendaith,  Condate, ce qui signifie « confluent » en gaulois. Si leur capitale évoque le confluent de l’Ille et de la Vilaine, aucune trace formelle n’atteste l’existence d’une ville gauloise constituée (oppidum) sur laquelle aurait été fondée la ville romaine. Le chef-lieu de la Cité des Riedones est fondé à la fin du 1er siècle av. J.C., au nord de la [[Vilaine]] et à l’est de l’Ille, sur une emprise d’environ 90 hectares, sur la butte au-dessus du confluent (actuel emplacement de la [[Cathédrale Saint-Pierre|Cathédrale Saint-Pierre]])<ref>Jean-Claude Meuret, Les origines : du confluent à Condate, in Histoire de Rennes, PUR, {{p.|21-22}}</ref>. Les premiers travaux d’aménagement, certainement réalisés par les militaires, permettent la mise en place des composantes urbaines : la voirie et les différents bâtiments à usage public (notamment religieux) et privés (habitat), avec un développement indispensable des activités artisanales.
    
    
Durant la ''[[pax romana]]'', la ville, chef-lieu des {{w|Riedones}} et garnison militaire, devient Rednes et se développe jusqu'à occuper un territoire de 80 à 100 [[hectare]]s<ref>Jean-Claude Meuret, Les origines : du confluent à Condate, in Histoire de Rennes, PUR, {{p.|43-44}}</ref>. Sous la menace des attaques barbares, fréquentes à cette époque, une nouvelle période de crise à la fin du 3e siècle génère une reconfiguration de la ville : certains espaces publics et voies de circulation sont abandonnés, des quartiers sont démantelés pour laisser place à un castrum, qui outre un rôle défensif, contribue à marquer l’identité et le prestige de la ville qui se réduit à environ 9 hectares. Vers le {{s-|III|e}}, [[Remparts de Rennes|des remparts sont érigés]]. La ville évangélisée dès la fin du {{s-|I|er}} reçoit son premier évêque vers 358.
Durant la ''[[pax romana]]'', la ville, chef-lieu des {{w|Riedones}} et garnison militaire, devient Rednes et se développe jusqu'à occuper un territoire de 80 à 100 [[hectare]]s<ref>Jean-Claude Meuret, Les origines : du confluent à Condate, in Histoire de Rennes, PUR, {{p.|43-44}}</ref>. Sous la menace des attaques barbares, fréquentes à cette époque, une nouvelle période de crise à la fin du 3e siècle génère une reconfiguration de la ville : certains espaces publics et voies de circulation sont abandonnés, des quartiers sont démantelés pour laisser place à un castrum, qui outre un rôle défensif, contribue à marquer l’identité et le prestige de la ville qui se réduit à environ 9 hectares. Vers le {{s-|III|e}}, [[Remparts de Rennes|des remparts sont érigés]]. La ville évangélisée dès la fin du {{s-|I|er}} reçoit son premier évêque vers 358.
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