« Les Demoiselles de Renac » : différence entre les versions

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5ème année - Tome IX - 1861 - premier semestre  http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2014/10/15/30771859.html  </ref>
5ème année - Tome IX - 1861 - premier semestre  http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2014/10/15/30771859.html  </ref>


Elles avaient été guillotinées ainsi que leur protégé, l'abbé Le Maréchal, place de l'Égalité, au bas de la [[Place du Parlement de Bretagne]], le 13 août 1794<ref> ''Rennes Moderne'', par A. Marteville, t. III. Deniel et Verdier, libraires -1849</ref>. Et Marteville d'observer que personne ne pouvait gracier les deux infortunées, le droit de grâce ayant disparu avec la royauté. De la prison  de la porte Marat elles sont transportées place de l'Égalité, au bas de la  place du Parlement où était installée la guillotine.  On brûla au pied de l'échafaud les hosties consacrées ainsi que les saintes huiles saisies chez les demoiselles de Renac et qualifiées dans le libellé de la condamnation de « hochets du fanatisme ».ref> (Dossier n° 267 des actes du tribunal criminel d’Ille-et-Vilaine, série B, Parlement,  archives d'Ille-et-Vilaine </ref>
Elles avaient été guillotinées ainsi que leur protégé, l'abbé Le Maréchal, place de l'Égalité, au bas de la [[Place du Parlement de Bretagne]], le 13 août 1794<ref> ''Rennes Moderne'', par A. Marteville, t. III. Deniel et Verdier, libraires -1849</ref>. Et Marteville d'observer que personne ne pouvait gracier les deux infortunées, le droit de grâce ayant disparu avec la royauté. De la prison  de la porte Marat (Nom révolutionnaire donné aux [[Portes Mordelaises]]), elles sont transportées place de l'Égalité, au bas de la  place du Parlement où était installée la guillotine.  On brûla au pied de l'échafaud les hosties consacrées ainsi que les saintes huiles saisies chez les demoiselles de Renac et qualifiées dans le libellé de la condamnation de « hochets du fanatisme ».ref> (Dossier n° 267 des actes du tribunal criminel d’Ille-et-Vilaine, série B, Parlement,  archives d'Ille-et-Vilaine </ref>


En 1802, Bouaissier serait mort dans d'atroces convulsions consécutives à la grande émotion qu'il aurait ressentie en entendant, passant devant leur hôtel (à l'emplacement de l'actuel Hôtel Villemain), les voix des deux demoiselles l'appelant par son nom <ref>''A travers la Bretagne'', Revue de Bretagne et de Vendée,t.XLV - jan-fév 1911</ref>  <ref> ''Actes des prêtres insermentés de l'arrondissement de Rennes et guillotinés en 1794'', par l'abbé Auguste Lemasson. Bureau du secrétariat de l'archevêché XXII - 1927</ref>.
En 1802, Bouaissier serait mort dans d'atroces convulsions consécutives à la grande émotion qu'il aurait ressentie en entendant, passant devant leur hôtel (à l'emplacement de l'actuel Hôtel Villemain), les voix des deux demoiselles l'appelant par son nom <ref>''A travers la Bretagne'', Revue de Bretagne et de Vendée,t.XLV - jan-fév 1911</ref>  <ref> ''Actes des prêtres insermentés de l'arrondissement de Rennes et guillotinés en 1794'', par l'abbé Auguste Lemasson. Bureau du secrétariat de l'archevêché XXII - 1927</ref>.
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