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En 1934, elle adhère à la Jeunesse communiste et en 1936, elle est Militante aux Jeunes Filles de France, dont elle est co-fondatrice avec Danielle Casanova, Jeannette Vermeerch, Claude Chomat.
En 1934, elle adhère à la Jeunesse communiste et en 1936, elle est Militante aux Jeunes Filles de France, dont elle est co-fondatrice avec Danielle Casanova, Jeannette Vermeerch, Claude Chomat.


Le 29 septembre 1937, elle épouse l'homme avec qui elle vit depuis 1934, {{w|Paul Couturier}} qui a pris le nom de scène de sa mère Margueritte Vaillant-Couturier, artiste lyrique qui avait ajouté son nom de jeune fille à celui de son mari. Paul Vaillant-Couturier, rédacteur en chef de l'Humanité, député, maire de Villejuif et conseiller général, meurt, d'un infarctus, deux semaines plus tard, le 10 octobre 1937. Après la mort de son mari, elle devient reporter-photographe du journal l'Humanité, dont elle prend la direction en 1938.
Le 29 septembre 1937, elle épouse l'homme avec qui elle vit depuis 1934, {{w|Paul Couturier}} qui a pris le nom de scène de sa mère Marguerite Vaillant-Couturier, artiste lyrique qui avait ajouté son nom de jeune fille à celui de son mari. Paul Vaillant-Couturier, rédacteur en chef de l'Humanité, député, maire de Villejuif et conseiller général, meurt, d'un infarctus, deux semaines plus tard, le 10 octobre 1937. Après la mort de son mari, elle devient reporter-photographe du journal l'Humanité, dont elle prend la direction en 1938.


En 1939, le Parti Communiste est contraint d'être dans la clandestinité. Marie-Claude est chargée de la solidarité aux familles emprisonnées, concernée elle-même, car son compagnon Roger Ginsburger, est alors à la prison de la santé. Roger Ginsburger plus connu plus tard sous son nom de résistant, Pierre Villon, dont elle aura un fils.
En 1939, le Parti Communiste est contraint d'être dans la clandestinité. Marie-Claude est chargée de la solidarité aux familles emprisonnées, concernée elle-même, car son compagnon Roger Ginsburger, est alors à la prison de la santé. Roger Ginsburger plus connu plus tard sous son nom de résistant, {{w|Pierre Villon}}, dont elle aura un fils.


Pour avoir photographié les premiers camps de concentrations, elle est au courant des cruautés Nazi. Elle entre dans la résistance. Elle s'occupe de l'édition de l'Humanité clandestine et de d'autres brochures clandestines, aux côtés de son mari. Tout comme Charlotte Delbo et Danielle Casavova, elle fait partie du "groupe Politzer", effectue des liaisons entre les résistants civiles et militaires, transporte des explosifs. Comme ses camarades, elle est arrêtée à Paris, le 9 Février 1942, par les brigades spéciales chargées de démanteler le mouvement intellectuel clandestin du Parti Communiste.
Pour avoir photographié les premiers camps de concentrations, elle est au courant des cruautés Nazi. Elle entre dans la résistance. Elle s'occupe de l'édition de l'Humanité clandestine et de d'autres brochures clandestines, aux côtés de son mari. Tout comme Charlotte Delbo et Danielle Casavova, elle fait partie du "{{w|groupe Politzer}}", effectue des liaisons entre les résistants civils et militaires, transporte des explosifs. Comme ses camarades, elle est arrêtée à Paris, le 9 Février 1942, par les brigades spéciales chargées de démanteler le mouvement intellectuel clandestin du Parti Communiste.


Envoyée dans un premier temps au dépôt de la préfecture, elle est ensuite envoyée à prison de la Santé, avant d'être transférée au fort de Romainville. Le 24 janvier 1943, elle fait partie du convoi des "31 000", avec 229 autres femmes pour rejoindre le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, en compagnie de Danielle Casanova, Charlotte Delbo, Maï Politzer et les deux rennaises Marie et Simone Alizon. Comme entrer Marie-Claude Vaillant-Couturier parle l'allemand, sa camarade Danielle Casanova qui s'occupe du cabinet dentaire, la fait entrer comme secrétaire au Revier de camp.
Envoyée dans un premier temps au dépôt de la préfecture, elle est ensuite envoyée à prison de la Santé, avant d'être transférée au fort de Romainville. Le 24 janvier 1943, elle fait partie du convoi des "31 000", avec 229 autres femmes pour rejoindre le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, en compagnie de {{w|Danielle Casanova}}, {{w|Charlotte Delbo}}, {{w|Maï Politzer}} et les deux rennaises {{w|Marie et Simone Alizon}}. Comme Marie-Claude Vaillant-Couturier parle l'allemand, sa camarade Danielle Casanova qui s'occupe du cabinet dentaire, la fait entrer comme secrétaire au Revier de camp.


En août 1944, avec l'avancée des troupes alliées, le camp d'Auschwitz-Birkenau doit être évacué. Les survivantes sont transférées vers le camp de à Ravensbrück où elles retrouvent entre autres Geneviève De Gaulle, {{w|Germaine Tillion}}, {{w|Marie-José Chombart de Lauwe}} et sa mère, et la rennaise, Françoise Elie. D'abord affectée à des travaux de terrassement, elle est mutée au Revier, en raison de sa connaissance de la langue. Au moment d'évacuer le camp, en mars 1945, Marie-Claude Vaillant-Couturier s'arrange pour rester le plus longtemps possible pour s'occuper de ses camarades malades qui ne peuvent partir. Le camp de Ravensbrück est libéré par l'armée rouge, le 30 avril 1945. Ce n'est que fin juin 1945, qu'elle revient en France.
En août 1944, avec l'avancée des troupes alliées, le camp d'Auschwitz-Birkenau doit être évacué. Les survivantes sont transférées vers le camp de à Ravensbrück où elles retrouvent entre autres Geneviève De Gaulle, {{w|Germaine Tillion}}, {{w|Marie-José Chombart de Lauwe}} et sa mère, et la rennaise, Françoise Elie. D'abord affectée à des travaux de terrassement, elle est mutée au Revier, en raison de sa connaissance de la langue. Au moment d'évacuer le camp, en mars 1945, Marie-Claude Vaillant-Couturier s'arrange pour rester le plus longtemps possible pour s'occuper de ses camarades malades qui ne peuvent partir. Le camp de Ravensbrück est libéré par l'armée rouge, le 30 avril 1945. Ce n'est que fin juin 1945, qu'elle revient en France.