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Le 29 mai 1943, anecdote sinistre, vers 16 heures, 25 personnes sont tuées dans une tranchée aménagée dans "le Carré Duguesclin", touchée par les forteresses volantes américaines. | |||
A cette époque on peut voir des soldats allemands convalescents, torses nus sur le toit-terrasse du lycée de jeunes filles transformé en hôpital. | |||
En [[1944]], c'est au carré Du Guesclin, près de la statue du connétable, que sous le pseudonyme de ''Le Vigan'', {{w|Pierre Herbart}}, depuis peu arrivé à Rennes, rencontre ''incognito'' pour la deuxième fois le responsable de la résistance chargé de l'assister dans sa mission de chef de maquis pour la Bretagne. D'emblée, Le Vigan lui montre une carte et lui fait part de sa conviction concernant le lieu du débarquement et logiquement de la priorité de la libération de Rennes, après le port de Cherbourg, mais avant Paris. Le même témoin fait état de sa nomination comme vice-président du comité de libération de Rennes et de sa préoccupation personnelle d'éviter les exactions et autres règlements de compte une fois la ville libérée, outre sa mission officielle qui était de "coiffer sur le poteau" tant les Américains que les résistants communistes dans l'installation des autorités locales. Par la suite, il sera convié à la préfecture par le Général de Gaulle pour être remercié de ses bons offices <ref>Emission de France-Culture du 24 mai 2000, rediffusée le 11 septembre 2010.</ref>. | En [[1944]], c'est au carré Du Guesclin, près de la statue du connétable, que sous le pseudonyme de ''Le Vigan'', {{w|Pierre Herbart}}, depuis peu arrivé à Rennes, rencontre ''incognito'' pour la deuxième fois le responsable de la résistance chargé de l'assister dans sa mission de chef de maquis pour la Bretagne. D'emblée, Le Vigan lui montre une carte et lui fait part de sa conviction concernant le lieu du débarquement et logiquement de la priorité de la libération de Rennes, après le port de Cherbourg, mais avant Paris. Le même témoin fait état de sa nomination comme vice-président du comité de libération de Rennes et de sa préoccupation personnelle d'éviter les exactions et autres règlements de compte une fois la ville libérée, outre sa mission officielle qui était de "coiffer sur le poteau" tant les Américains que les résistants communistes dans l'installation des autorités locales. Par la suite, il sera convié à la préfecture par le Général de Gaulle pour être remercié de ses bons offices <ref>Emission de France-Culture du 24 mai 2000, rediffusée le 11 septembre 2010.</ref>. |
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