« Butte des Fusillés de la Maltière » : différence entre les versions

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[[Fichier:Butte_des_fusill%C3%A9s.png|350px|left|thumb|La Butte des fusillés à la Maltière]]
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[[Fichier:25_terroristes.jpeg|350px|right|thumb|En 1ère page de l'Ouest-Eclair du 26-27/12/42]]
[[Fichier:25_terroristes.jpeg|350px|right|thumb|En 1ère page de l'Ouest-Eclair du 26-27 décembre 1942<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662842t lire en ligne] sur Gallica</ref>]]
Sur la commune de [[Saint-Jacques-de-la-Lande]], au lieu-dit "La Maltière", existait avant la seconde guerre mondiale, sur un terrain militaire, le stand de tir du Polygone avec une butte, construite en 1937, où on venait s'entraîner les recrues de la caserne Foch, à Rennes. Ancien champ de tir du 10e corps d’armée, pendant la Première Guerre mondiale, la Maltière avait été un grand camp militaire où étaient notamment stockés des obus produits non loin de là, à l’arsenal. Les Allemands transformèrent le polygone de tir en forme de butte, aménagé par l'armée française en 1937 au lieu-dit ''La Maltière'', en lieu d’exécutions. Près de soixante-dix patriotes presque tous condamnés à mort par le par le tribunal militaire allemand FK 748 de Rennes, y furent fusillés entre septembre 1940 et juillet 1944, patriotes appartenant aux quatre départements des Côtes-du-Nord (Côtes-d’Armor), du Finistère, d’Ille-et-Vilaine et du Morbihan. Il fait partie des nombreux lieux d’exécutions qui sont devenus des hauts-lieux de la mémoire résistante bretonne.
Sur la commune de [[Saint-Jacques-de-la-Lande]], au lieu-dit "La Maltière", existait avant la seconde guerre mondiale, sur un terrain militaire, le stand de tir du Polygone avec une butte, construite en 1937, où on venait s'entraîner les recrues de la caserne Foch, à Rennes. Ancien champ de tir du 10e corps d’armée, pendant la Première Guerre mondiale, la Maltière avait été un grand camp militaire où étaient notamment stockés des obus produits non loin de là, à l’arsenal. Les Allemands transformèrent le polygone de tir en forme de butte, aménagé par l'armée française en 1937 au lieu-dit ''La Maltière'', en lieu d’exécutions. Près de soixante-dix patriotes presque tous condamnés à mort par le par le tribunal militaire allemand FK 748 de Rennes, y furent fusillés entre septembre 1940 et juillet 1944, patriotes appartenant aux quatre départements des Côtes-du-Nord (Côtes-d’Armor), du Finistère, d’Ille-et-Vilaine et du Morbihan. Il fait partie des nombreux lieux d’exécutions qui sont devenus des hauts-lieux de la mémoire résistante bretonne.


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