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[[Fichier:WikiRennes-3.jpg|650px|thumb|center|Le marché des Lices - photo Benjamin Clauzier]] | [[Fichier:WikiRennes-3.jpg|650px|thumb|center|Le marché des Lices - photo Benjamin Clauzier]] | ||
== Semaine 49 == | |||
*'''30 novembre 2020 (J+32)''' | |||
**Malgré la crise sanitaire, un job dating dédié aux habitants de Maurepas, quartier prioritaire Rennes, s’est déroulé ce vendredi 27 novembre. Il s’est tenu en présentiel, avec des employeurs venus proposer des postes. '''« Ce n’est pas une première,''' expliquent Eric Nicolas, directeur de l’agence de Pôle emploi pour le secteur de Rennes Nord, et Aurélia Deleuze, responsable de l’équipe entreprises. '''Cette opération est menée en général deux fois par an, cette année dans le contexte très particulier de la crise sanitaire. »'''<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-malgre-la-crise-sanitaire-des-opportunites-d-emploi-a-maurepas-7064853</ref> | |||
**Sylvie Tordjman est professeure en pédopsychiatrie, cheffe du pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital Guillaume-Régnier et à Rennes 1. Elle s’inquiète des conséquences du reconfinement sur le moral des jeunes. Les chiffres sont accablants. Par rapport à novembre 2019, les urgences pédiatriques ont accueilli deux fois plus de jeunes patients pour des crises suicidaires, trois fois plus pour les troubles anxieux avec somatisation, et quatre fois plus pour les troubles anorexiques. '''« Les deux premières semaines de novembre 2020, les urgences pédiatriques ont constaté cinq tentatives de suicide par semaine (en 2019 : une ou deux par semaine) et onze jeunes par semaine avec des idées suicidaires (même période en 2019 : cinq par semaine). »'''<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/confinement-a-rennes-deux-fois-plus-de-crises-suicidaires-chez-les-jeunes-7065626</ref> | |||
== Semaine 48 == | == Semaine 48 == | ||
*'''29 novembre 2020 (J+31)''' | |||
**Dans le journal [[Ouest-France]], deuxième volet de la série sur les dégâts psychologiques de ce second confinement , avec le témoignage de Marie, 35 ans, confinée à Rennes. Avec l’arrêt de ses missions d’intérim, elle se retrouve enfermée, seule, chez elle, et voit sa santé mentale, déjà fragile, se dégrader à nouveau.<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/temoignage-avec-ce-second-confinement-marie-se-sent-comme-un-animal-en-cage-7065663</ref> | |||
**Ce dimanche, environ une centaine de fidèles ont participé à un nouveau rassemblement organisé à Rennes pour dénoncer la jauge maximale de 30 personnes imposée à l’occasion de la reprise de la célébration des messes dans les églises.<ref>https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/rennes-manifestation-contre-la-jauge-des-30-personnes-lors-des-messes-29-11-2020-12664541.php</ref> | |||
*'''28 novembre 2020 (J+30)''' | |||
**Nouvelle manifestation ce samedi à Rennes : jusqu'à 4.000 personnes selon la préfecture, 5.000 selon les syndicats ont défilé contre la proposition de loi de sécurité globale samedi 28 novembre. La tradition a bien été respectée : des incidents entre manifestants et forces de l'ordre ont éclaté en fin de parcours.<ref>https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/loi-securite-globale-plusieurs-milliers-de-manifestants-a-rennes-des-incidents-7800930766</ref> Nathalie Appéré a dénoncé les violences, les modalités d’organisation de la manifestation. Elle considère également que le dispositif de sécurité déployé était insuffisant.<ref>https://www.ouest-france.fr/societe/securite/a-rennes-la-maire-scandalisee-par-les-violences-d-apres-manifestations-7065816</ref> | |||
**Quand certains manifestent, d'autres font leurs emplettes. Premier week-end de retour dans les magasins rennais. Acheteurs et vendeurs se sont retrouvés, dans la bonne humeur, selon [[Ouest-france]]. '''« L’ambiance n’est pas du tout la même qu’au premier déconfinement,''' note Ludovic, vendeur chez Tommy Hilfiger. '''Plus besoin de faire la police, tout le monde comprend qu’on doit respecter une certaine jauge, le gel et tout le reste. C’est moins stressant. »''' <ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-avec-la-reouverture-des-commerces-quatre-tendances-se-dessinent-7066394</ref> | |||
*'''27 novembre 2020 (J+29)''' | *'''27 novembre 2020 (J+29)''' | ||
**Pendant ce deuxième confinement, les visites sont autorisées en prison. Un soulagement pour les détenus et leurs proches, privés de parloir au printemps dernier. Dans les cabines, des cloisons en bois et en plexi ont été installées pour respecter le protocole sanitaire. On peut se parler, mais tout contact physique est proscrit. '''« C’est dur, je ne fais que pleurer quand j’y vais,''' soupire une jeune femme, un bébé dans les bras. '''Avec le Covid, il y a cette cloison qui nous empêche de nous toucher. Mon copain voit notre fils, mais il ne peut pas lui faire de câlin, ni même lui prendre la main, ça nous déchire le cœur ! »''' Reportage à la prison de Vezin-le-Coquet, à Rennes à l’heure du confinement.<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/reportage-au-parloir-en-prison-on-se-parle-derriere-une-vitre-sans-pouvoir-se-toucher-7063591</ref> | **Pendant ce deuxième confinement, les visites sont autorisées en prison. Un soulagement pour les détenus et leurs proches, privés de parloir au printemps dernier. Dans les cabines, des cloisons en bois et en plexi ont été installées pour respecter le protocole sanitaire. On peut se parler, mais tout contact physique est proscrit. '''« C’est dur, je ne fais que pleurer quand j’y vais,''' soupire une jeune femme, un bébé dans les bras. '''Avec le Covid, il y a cette cloison qui nous empêche de nous toucher. Mon copain voit notre fils, mais il ne peut pas lui faire de câlin, ni même lui prendre la main, ça nous déchire le cœur ! »''' Reportage à la prison de Vezin-le-Coquet, à Rennes à l’heure du confinement.<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/reportage-au-parloir-en-prison-on-se-parle-derriere-une-vitre-sans-pouvoir-se-toucher-7063591</ref> |
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