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Le '''square Docteur Arthur Quentin''' se situe dans le quartier 6 : Jeanne d'Arc – Longs Champs – Beaulieu. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
Le '''square Docteur Arthur Quentin''' se situe dans le quartier 6 : Jeanne d'Arc – Longs Champs – Beaulieu. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Ce square rend hommage au docteur Arthur Marie Quentin (Ambrières, aujourd'hui Ambrières-les-Vallées, Mayenne, 8 novembre 1880 - Rennes, 25 août 1950).
Ce square rend hommage au


Le docteur Quentin, lieutenant d'infanterie blessé en 1914 lors de la première guerre mondiale<ref>L'Ouest-Eclair du 30 janvier 1939, page 7</ref>, est professeur suppléant de clinique médicale à l'école de Médecine à Rennes. Il réalise à Rennes durant l'entre-deux guerres de nombreux travaux et propose des conférences sur de nombreux sujets scientifiques pour les Sociétés d'instruction populaires, notamment en janvier 1923 sur le cancer à la Faculté des Sciences<ref>L'Ouest-Eclair du 7 janvier 1923, page 4</ref>.
=== docteur Arthur Marie Quentin===


Il est nommé en novembre 1927 professeur titulaire à l'école de Médecine, après de nombreuses années d'exercice aux côtés du Directeur le docteur Follet<ref>L'Ouest-Eclair du 20 novembre 1927, page 4</ref>. Il accède en 1930 à la fonction de docteur de l'école normale d'instituteurs de Rennes, en remplacement du [[square Docteur Hippolyte Dayot|docteur Dayot]]<ref>L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1930, page 7</ref>.
(8 novembre 1880, Ambrières, aujourd'hui Ambrières-les-Vallées, Mayenne  - Rennes, 25 août 1950).
 
Le docteur Quentin, lieutenant d'infanterie blessé en 1914 lors de la première guerre mondiale<ref>L'''Ouest-Eclair'' du 30 janvier 1939, page 7</ref>, est professeur suppléant de clinique médicale à l'école de Médecine à Rennes. Il réalise à Rennes durant l'entre-deux guerres de nombreux travaux et propose des conférences sur de nombreux sujets scientifiques pour les sociétés d'instruction populaires, notamment en janvier 1923 sur le cancer à la faculté des Sciences<ref>L'Ouest-Eclair du 7 janvier 1923, page 4</ref>.
 
Il est nommé en novembre 1927 professeur titulaire à l'école de Médecine, après de nombreuses années d'exercice aux côtés du Directeur le docteur Follet<ref>L'''Ouest-Eclair'' du 20 novembre 1927, page 4</ref>. Il accède en 1930 à la fonction de docteur de l'école normale d'instituteurs de Rennes, en remplacement du [[square Docteur Hippolyte Dayot|docteur Dayot]]<ref>L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1930, page 7</ref>.


Le docteur Quentin est directeur du centre antialcoolique des Chemins de Fer de l'État à [[CHU de Pontchaillou|Pontchaillou]]<ref>L'Ouest-Eclair du 31 octobre 1937, page 7</ref> et en 1938 président du Comité de la Section rennaise du Parti Radical et Radical-Socialiste<ref>L'Ouest-Eclair du 11 juillet 1938, page 7</ref>.
Le docteur Quentin est directeur du centre antialcoolique des Chemins de Fer de l'État à [[CHU de Pontchaillou|Pontchaillou]]<ref>L'Ouest-Eclair du 31 octobre 1937, page 7</ref> et en 1938 président du Comité de la Section rennaise du Parti Radical et Radical-Socialiste<ref>L'Ouest-Eclair du 11 juillet 1938, page 7</ref>.


Il vit durant une grande partie de sa vie au 15 [[rue de la Monnaie]] à Rennes, et est nommé Médecin commandant de la 4ème Région en 1939 et promu à titre militaire Officier de la Légion d'Honneur en février 1939<ref>Selon son dossier au sein de la Base Léonore</ref>.
Il vit durant une grande partie de sa vie au 15 [[rue de la Monnaie]] à Rennes, et est nommé médecin commandant de la 4ème Région en 1939 et promu à titre militaire officier de la Légion d'Honneur en février 1939<ref>Selon son dossier au sein de la Base Léonore</ref>.


Démobilisé en septembre 1940, il reprend son activité et ses consultations<ref>L'Ouest-Eclair du 12 septembre 1940, page 3</ref>.
Démobilisé en septembre 1940, il reprend son activité et ses consultations<ref>L'''Ouest-Eclair'' du 12 septembre 1940, page 3</ref>.


== Sur la carte ==
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