9 098
modifications
m (relecture) |
|||
Ligne 21 : | Ligne 21 : | ||
Envoyée dans un premier temps au dépôt de la préfecture, elle est ensuite envoyée à prison de la Santé, avant d'être transférée au fort de Romainville. Le 24 janvier 1943, elle fait partie du convoi des "31 000", avec 229 autres femmes pour rejoindre le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, en compagnie de [[Danielle Casanova]], [[Charlotte Delbo]], [[Maï Politzer]] et les deux rennaises Marie et [[Simone Alizon]]. Comme entrer Marie-Claude Vaillant-Couturier parle l'allemand, sa camarade Danielle Casanova qui s'occupe du cabinet dentaire, la fait entrer comme secrétaire au Revier de camp. | Envoyée dans un premier temps au dépôt de la préfecture, elle est ensuite envoyée à prison de la Santé, avant d'être transférée au fort de Romainville. Le 24 janvier 1943, elle fait partie du convoi des "31 000", avec 229 autres femmes pour rejoindre le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, en compagnie de [[Danielle Casanova]], [[Charlotte Delbo]], [[Maï Politzer]] et les deux rennaises Marie et [[Simone Alizon]]. Comme entrer Marie-Claude Vaillant-Couturier parle l'allemand, sa camarade Danielle Casanova qui s'occupe du cabinet dentaire, la fait entrer comme secrétaire au Revier de camp. | ||
En août 1944, avec l'avancée des troupes alliées, le camp d'Auschwitz-Birkenau doit être évacué. Les survivantes sont transférées vers le camp de à Ravensbrück où elles retrouvent entre autres Geneviève De Gaulle, [[Germaine Tillion]], [[Marie-José Chombart de Lauwe]] et sa mère, et la rennaise,[[Françoise Elie]]. D'abord affectée à des travaux de terrassement, elle est mutée au Revier, en raison de sa connaissance de la langue. Au moment d'évacuer le camp, en mars 1945, Marie-Claude Vaillant-Couturier s'arrange pour rester le plus longtemps possible pour s'occuper de ses camarades malades qui ne peuvent partir. Le camp de Ravensbrück est libéré par l'armée rouge, le 30 avril 1945. Ce n'est que fin juin 1945, qu'elle revient en France. | En août 1944, avec l'avancée des troupes alliées, le camp d'Auschwitz-Birkenau doit être évacué. Les survivantes sont transférées vers le camp de à Ravensbrück où elles retrouvent entre autres Geneviève De Gaulle, [[Germaine Tillion]], [[Marie-José Chombart de Lauwe]] et sa mère, et la rennaise, [[Françoise Elie]]. D'abord affectée à des travaux de terrassement, elle est mutée au Revier, en raison de sa connaissance de la langue. Au moment d'évacuer le camp, en mars 1945, Marie-Claude Vaillant-Couturier s'arrange pour rester le plus longtemps possible pour s'occuper de ses camarades malades qui ne peuvent partir. Le camp de Ravensbrück est libéré par l'armée rouge, le 30 avril 1945. Ce n'est que fin juin 1945, qu'elle revient en France. | ||
== Résistante et politicienne == | == Résistante et politicienne == | ||
De retour après la Libération, elle reprend le combat. '''Déléguée à l'Assemblée consultative provisoire''', elle est élue | De retour après la Libération, elle reprend le combat. '''Déléguée à l'Assemblée consultative provisoire''', elle est élue '''députée communiste de la Seine''' (Paris), le 21 Octobre 1945. | ||
En 1946, pour avoir été une des dernières à partir, Marie-Claude Vaillant-Couturier est citée comme témoin capital au [[procès de Nüremberg]], où les bourreaux Nazis sont jugés. Son témoignage est très remarqué, car elle n'hésite pas durant le procès de à déplacer pour se présenter face aux criminels Nazis et les regarder dans les yeux. | En 1946, pour avoir été une des dernières à partir, Marie-Claude Vaillant-Couturier est citée comme témoin capital au [[procès de Nüremberg]], où les bourreaux Nazis sont jugés. Son témoignage est très remarqué, car elle n'hésite pas durant le procès de à déplacer pour se présenter face aux criminels Nazis et les regarder dans les yeux. |
modifications