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Céline, Joséphine Bidard de la Noë est née à [[Rennes]], le 7 avril 1835. Fille de [[Théophile Bidard de la Noë]], maire de Rennes en 1870, doyen de la Faculté de Droit, député d’Ille-et-Vilaine. C’est chez lui, au 19b [[Quai Chateaubriand]] que va être arrêtée, en 1851, la meurtrière Hélène Jégado <ref>Hélène Jégado, l'empoisonneuse en série, aux Assises de Rennes</ref> qui travaillait comme femme de chambre.
Céline, Joséphine Bidard de la Noë est née à [[Rennes]], le 7 avril 1835. Fille de [[Théophile Bidard de La Noë]], maire de Rennes en 1870, doyen de la Faculté de Droit, député d’Ille-et-Vilaine. C’est chez lui, au 19b [[Quai Chateaubriand]] que va être arrêtée, en 1851, la meurtrière Hélène Jégado <ref>Hélène Jégado, l'empoisonneuse en série, aux Assises de Rennes</ref> qui travaillait comme femme de chambre.


À 19 ans, le 6 janvier 1854, Céline Bidard de la Noë épouse Aristide Barbe-Mintière, avocat à la Cour impériale de Rennes. Le couple s'installe quai de l'Université, à [[Rennes]] (actuel [[quai Emile Zola]]), où vont naitre trois filles : Céline, Margueritte et Gabrielle.
À 19 ans, le 6 janvier 1854, Céline Bidard de la Noë épouse Aristide Barbe-Mintière, avocat à la Cour impériale de Rennes. Le couple s'installe quai de l'Université, à [[Rennes]] (actuel [[quai Emile Zola]]), où vont naitre trois filles : Céline, Margueritte et Gabrielle.
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Son mari décède en juin 1882. Céline Barbe-Mintière fait paraître, la même année, deux nouveaux romans, ''L'Idiot'' et ''Le Lac de Thun''. Pour ''L'Idiot'', Guy de Maupassant dans une chronique intitulée "Les femmes des lettres", dans le journal "Le Gaulois" dit de l'auteur Paria Korigan : ''"Elle a un tempérament d'homme auquel se mêle une exaltation de femme."''
Son mari décède en juin 1882. Céline Barbe-Mintière fait paraître, la même année, deux nouveaux romans, ''L'Idiot'' et ''Le Lac de Thun''. Pour ''L'Idiot'', Guy de Maupassant dans une chronique intitulée "Les femmes des lettres", dans le journal "Le Gaulois" dit de l'auteur Paria Korigan : ''"Elle a un tempérament d'homme auquel se mêle une exaltation de femme."''


Le 25 juin 1883, à la mairie du 17e arrondissement à Paris, elle épouse le peintre Emile Levy (1826 – 1890), Grand Prix de Rome qui fut un des pensionnaires de la Villa Médicis, chevalier de la Légion d'Honneur, auteur du portrait de Jules Barbey d'Aurevilly.
Le 25 juin 1883, à la mairie du 17e arrondissement à Paris, elle épouse le peintre Emile Levy (1826 – 1890), Grand Prix de Rome qui fut un des pensionnaires de la Villa Médicis, chevalier de la Légion d'honneur, auteur du portrait de Jules Barbey d'Aurevilly.


Le dernier des quatorze romans écrit par Paria Korigan, ''Miséricorde'', en 1901, est préfacé par [[Jules Barbey d'Aurevilly]]. À partir de ce moment plus de trace de Madame Lévy, dite Paria Korigan. Il est impossible d'indiquer sa date et son lieu de décès.
Le dernier des quatorze romans écrit par Paria Korigan, ''Miséricorde'', en 1901, est préfacé par [[Jules Barbey d'Aurevilly]]. À partir de ce moment plus de trace de Madame Lévy, dite Paria Korigan. Il est impossible d'indiquer sa date et son lieu de décès.
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