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Vivant en Angleterre, elle est liée à la cour d'Henri II Plantagenêt, le roi d'Angleterre également duc de Normandie. Dans ce pays qui protège et encourage les trouvères, c'est-à-dire les poètes et compositeurs issus de la noblesse ou de la bourgeoisie, contrairement à la France où il avait été pris des mesures de rigueur contre les jongleurs par Philippe-Auguste, renouvelées pendant le règne de Saint-Louis. Ses lais sont principalement dédiés à un roi qui vraisemblablement est Henri II. De plus ses textes sont écrits dans un dialecte aussi bien parlé en Normandie qu'en Grande-Bretagne qui est appelé l'Anglo-Normand. | Vivant en Angleterre, elle est liée à la cour d'Henri II Plantagenêt, le roi d'Angleterre également duc de Normandie. Dans ce pays qui protège et encourage les trouvères, c'est-à-dire les poètes et compositeurs issus de la noblesse ou de la bourgeoisie, contrairement à la France où il avait été pris des mesures de rigueur contre les jongleurs par Philippe-Auguste, renouvelées pendant le règne de Saint-Louis. Ses lais sont principalement dédiés à un roi qui vraisemblablement est Henri II. De plus ses textes sont écrits dans un dialecte aussi bien parlé en Normandie qu'en Grande-Bretagne qui est appelé l'Anglo-Normand. | ||
Conteuse de talent, Marie de France dit avoir écrit et "assemblé" ses textes à partir de "Lais Bretons" empruntés aux jongleurs bretons qu'ils allaient chanter par le pays en s'accompagnant à la harpe. Elle en tire de courts romans où se mêlent féerie et aventures amoureuses. L'Amour est souvent le thème prioritaire de ses récits et principalement l'amour adultère, c'est le cas pour neuf sur ses douze lais. Un de ses plus beaux contes appartient à la légende de Tristan et Iseult. | Conteuse de talent, Marie de France dit avoir écrit et "assemblé" ses textes à partir de "Lais Bretons" empruntés aux jongleurs bretons qu'ils allaient chanter par le pays en s'accompagnant à la harpe. Elle en tire de courts romans où se mêlent féerie et aventures amoureuses. L'Amour est souvent le thème prioritaire de ses récits et principalement l'amour adultère, c'est le cas pour neuf sur ses douze lais. Un de ses plus beaux contes appartient à la légende de Tristan et Iseult<ref>[[passage Tristan et Iseult]]</ref>. | ||
Marie attache ses lecteurs par le fond de ses récits, empreints d'une douce sensibilité, rare chez les trouvères, par l'intérêt, par la grâce qu'elle sait y répandre, par son style, simple et naïf. Sa narration, toujours claire et concise, ne laisse rien échapper d'essentiel dans les descriptions ou dans ses portraits. | Marie attache ses lecteurs par le fond de ses récits, empreints d'une douce sensibilité, rare chez les trouvères, par l'intérêt, par la grâce qu'elle sait y répandre, par son style, simple et naïf. Sa narration, toujours claire et concise, ne laisse rien échapper d'essentiel dans les descriptions ou dans ses portraits. |
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