« Incendie de 1720 » : différence entre les versions

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Les [[halles de boucherie de Rennes|halles de boucherie]] et halles au blé sont les seuls bâtiments publics qui semblent avoir retenu l'attention du [[présidial de Rennes]] à en croire ses archives. Concernant la ''Grande Halle'', près du [[place du Champ-Jacquet|Champ-Jacquet]], il est écrit le 23 janvier [[1721]] : ''Il ne reste aucun vestige des halles que quelques cicots de murs qui ne sont du costé du Champ jaquet qu'à hauteur d'apuy et du costé de la [[rue de la Ferronnerie|rue de la Feronnerie]] les murs qui restent peuvent estre dans des endroits de sept à huit pieds à d'autres à cinq ou six pieds de hauteur...'' ; les autres côtés - à pans de bois - étant encore plus endommagés. Un devis de leur ''rétablissement'' dans leur état d'origine s'élève à 48 797 livres, contre 8 597 pour les halles de la [[rue Saint-Germain]]. Ces dernières ont également souffert de l'incendie, mais seulement indirectement, en raison de leur destruction pour arrêter la course du feu vers le sud de la ville<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : cote 2B 437, 2B 440</ref>.
Les [[halles de boucherie de Rennes|halles de boucherie]] et halles au blé sont les seuls bâtiments publics qui semblent avoir retenu l'attention du [[présidial de Rennes]] à en croire ses archives. Concernant la ''Grande Halle'', près du [[place du Champ-Jacquet|Champ-Jacquet]], il est écrit le 23 janvier [[1721]] : ''Il ne reste aucun vestige des halles que quelques cicots de murs qui ne sont du costé du Champ jaquet qu'à hauteur d'apuy et du costé de la [[rue de la Ferronnerie|rue de la Feronnerie]] les murs qui restent peuvent estre dans des endroits de sept à huit pieds à d'autres à cinq ou six pieds de hauteur...'' ; les autres côtés - à pans de bois - étant encore plus endommagés. Un devis de leur ''rétablissement'' dans leur état d'origine s'élève à 48 797 livres, contre 8 597 pour les halles de la [[rue Saint-Germain]]. Ces dernières ont également souffert de l'incendie, mais seulement indirectement, en raison de leur destruction pour arrêter la course du feu vers le sud de la ville<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : cote 2B 437, 2B 440</ref>.
Le maire et les échevins ayant adressé au roi une supplique pour implorer ses secours, le chancelier d'Aguesseau leur répondit au nom de sa majesté "qu'on leur procurerait tous les soulagements dont ils avaient besoin pour faire sortir leur malheureuse ville de ses cendres, et que sa Majesté était si portée à leur faire sentir sa protection, qu'il n'était pas nécessaire de l'y exciter." En effet, un arrêté exempta de la capitation et autres impôts pour deux an, les locataires et propriétaires des maisons incendiées qui continueraient de résider dans la ville.  <ref> ''Histoire de Rennes,'' p.353, Émile Ducrest de Villeneuve et D. Maillet. Edouard Morault, libraire. Rennes - 1845 </ref>




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