« Rue Ange Blaize » : différence entre les versions

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[[File:Foyer Rennais rue de Nantes.jpg|thumb|Extrémité ouest de la [[rue Ange Blaize]] devant le [[Foyer Rennais]] ; la [[rue de Nantes]] au premier plan.]]
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La '''rue Ange Blaize''' relie la [[rue de l'Alma]], à l'est, à la [[rue de Nantes]], à l'ouest, dans le [[Quartier 8 : Sud-Gare|quartier Sacrés-Cœurs]]. Cette voie, parallèle à la [[rue Paul Féval]] et à la [[rue Ginguené]] reçut ce nom en [[1888]]. Quelques panneaux anciens indiquent, à tort, « rue Ange Blaise».
La '''rue Ange Blaize''' relie la [[rue de l'Alma]], à l'est, à la [[rue de Nantes]], à l'ouest, dans le [[Quartier 8 : Sud-Gare|quartier Sacrés-Cœurs]]. Cette voie, parallèle à la [[rue Paul Féval]] et à la [[rue Ginguené]] reçut ce nom en [[1888]]. Quelques panneaux anciens indiquent, à tort, « ''rue Ange Blaise'' ».
{{Citation|texte=''Il y a certains travaux d'édilité entrepris sous les administrations précédentes qui restent eu panne, pour employer le langage moderne, alors qu'ils répondent à un besoin pressant et que leur exécution est peu dispendieuse. Nous ne parlons pas naturellement de travaux tels que la terminaison du [[Palais du Commerce]] qui exigent des capitaux considérables, mais au moins ne pourrait-on pas finir de percer les rues commencées depuis douze ans ?


De son vrai nom Ange Blaize de Maisonneuve, '''Ange Blaize'''<ref> ''Notices sur les rues de la ville de Rennes'', par Lucien Decombe, Alphonse Leroy, éditeur-1892</ref>, naquit à Saint-Malo le 28 décembre 1811. Neveu de Jean Marie et de Félicité  de La Mennais, il fut le secrétaire et  l'auteur d'un essai biographique sur ce dernier. Avocat à Rennes, c'est à Paris qu'il se fit connaître en étant nommé, en 1848, directeur du Mont-de-piété, où il abaissa à 4,5% des taux presque usuraires, appliquant ses connaissances en matière de banques de prêt. En 1870, il contracta, à 58 ans, un engagement volontaire mais fut nommé préfet d'Ille-et-Vilaine par le gouvernement de la Défense nationale. Pendant les cinq mois à ce poste, de septembre 1870 à février 1871, il refusa d'habiter l'hôtel de préfecture et refusa tout traitement mais quant il y fut obligé, il le reversa au bureau de bienfaisance de Rennes.
''Pour n'en citer qu'une, voilà la '''rue Ange Blaise''' qui est percée jusqu'à la [[rue Lobineau]], qui a même quelques trottoirs, et qui, depuis 1890, se termine en cul-de-sac, au grand désespoir des ouvriers qui habitent ce quartier populeux. Cette rue a été percée pour rejoindre le faubourg de Nantes et donner aux ouvriers la facilité de se loger à bon marché d'abord, tout en raccourcissant leur chemin, lorsqu'ils se rendent à leur travail, et une pétition contenant plus de deux cents signatures a été adressée sans recevoir aucune réponse à nos conseillers municipaux.


Les obsèques de ce républicain laïc, "mort en chrétien" le 14 février 1871 étaient annoncées à Combourg écrivit le journal d'Ille-Vilaine, qui dut, deux jours après rectifier : " Contrairement à ce que l'on nous avait annoncé, l'enterrement sera purement civil".<ref>''Recherches sur l'histoire de Rennes au 19e siècle''-Mémoire - Université du Temps Libre du Pays de Rennes. vol.13, p. 154 - 2003</ref>
''Nous voulons espérer qu'il se trouvera parmi nos édiles une majorité décidée à faire aboutir enfin le percement définitif de la rue Ange Blaise.''|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 16 janvier 1902|collecteur=Manu35|date=2018}}
 
De son vrai nom Ange Blaize de Maisonneuve, '''Ange Blaize'''<ref>''Notices sur les rues de la ville de Rennes'', par Lucien Decombe, Alphonse Leroy, éditeur-1892</ref>, naquit à Saint-Malo le 28 décembre 1811. Après ses études à Saint-Brieuc, il part étudier le droit à Rennes et obtient sa licence le 27 janvier 1837.
 
Neveu de Jean Marie et de Félicité de La Mennais<ref>[[quai Lamennais]]</ref>, il fut le secrétaire et l'auteur d'un essai biographique sur ce dernier. Avocat à Rennes, c'est à Paris qu'il se fit connaître en étant nommé, en 1848, directeur du Mont-de-piété, où il abaissa à 4,5% des taux presque usuraires, appliquant ses connaissances en matière de banques de prêt. En 1870, il contracta, à 58 ans, un engagement volontaire mais fut nommé préfet d'Ille-et-Vilaine par le gouvernement de la Défense nationale. Pendant les cinq mois à ce poste, de septembre 1870 à février 1871, il refusa d'habiter l'hôtel de préfecture et refusa tout traitement mais quant il y fut obligé, il le reversa au bureau de bienfaisance de Rennes.
 
Les obsèques de ce républicain laïc, "mort en chrétien" le 14 février 1871 étaient annoncées à Combourg écrivit le journal d'Ille-Vilaine, qui dut, deux jours après rectifier : " Contrairement à ce que l'on nous avait annoncé, l'enterrement sera purement civil".<ref>''Recherches sur l'histoire de Rennes au 19e siècle'' -Mémoire - Université du Temps Libre du Pays de Rennes. vol.13, p. 154 - 2003</ref>


== Sur la carte ==
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