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[[Fichier:Coquelin.png||right||300px|thumb| L'hebdomadaire ''Paris-Match'', revue des célébrités, dans son n° 450 rendra hommage au brave cheminot]] | [[Fichier:Coquelin.png||right||300px|thumb| L'hebdomadaire ''Paris-Match'', revue des célébrités, dans son n° 450 rendra hommage au brave cheminot]] | ||
La '''rue Jean Coquelin''' se situe dans le quartier 12 : Bréquigny entre la [[rue Le Guen de Kérangal]] et la [[rue Louis et René Moine]]. Cette voie fut dénommée par délibération du | La '''rue Jean Coquelin''' se situe dans le quartier 12 : Bréquigny entre la [[rue Le Guen de Kérangal]] et la [[rue Louis et René Moine]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 novembre 1957 puis prolongée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. | ||
Cette voie rend hommage à | Cette voie rend hommage à | ||
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==Jean Coquelin== | ==Jean Coquelin== | ||
Cheminot héroïque victime du devoir | Cheminot héroïque, victime du devoir | ||
(1908 - 1957) | (1908 - 1957) | ||
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Transformé en torche vivante, il fit d'abord, avant de se soucier de son sort, les gestes nécessaires pour sauver le convoi, se jetant finalement sur l'herbe du ballast où ses compagnons de route Jouan et Gautier qui, en se brûlant eux-mêmes, lui portèrent secours. D'abord envoyé à l'[[rue de l'Hôtel Dieu|Hôtel-Dieu]], il est ensuite dirigé vers Nantes au service des grands brûlés. | Transformé en torche vivante, il fit d'abord, avant de se soucier de son sort, les gestes nécessaires pour sauver le convoi, se jetant finalement sur l'herbe du ballast où ses compagnons de route Jouan et Gautier qui, en se brûlant eux-mêmes, lui portèrent secours. D'abord envoyé à l'[[rue de l'Hôtel Dieu|Hôtel-Dieu]], il est ensuite dirigé vers Nantes au service des grands brûlés. | ||
Un véritable élan de solidarité se produit, une centaine de collègues cheminots réalisent des dons de sang et de peau afin de préparer des greffes. Il décède finalement après d'atroces souffrances le 11 novembre. Ses obsèques eurent lieu le 14 novembre à Rennes et eurent une dimension nationale en présence du | Un véritable élan de solidarité se produit, une centaine de collègues cheminots réalisent des dons de sang et de peau afin de préparer des greffes. Il décède finalement après d'atroces souffrances le 11 novembre. Ses obsèques eurent lieu le 14 novembre à Rennes et eurent une dimension nationale en présence du représentant du ministre des Transports, de personnalités politiques, syndicales et religieuses, ainsi que de milliers de personnes.La ''Nouvelle République'', No.4006 du 15.11.1957, titre un article :"Dernier hommage à Jean Coquelin, l'héroïque cheminot rennais." | ||
Ce n'est que neuf jours après son décès que la ville de Rennes décide de donner son nom à une nouvelle voie de la ville, où une grande partie des logements sont occupés par des cheminots. | Ce n'est que neuf jours après son décès que la ville de Rennes décide de donner son nom à une nouvelle voie de la ville, où une grande partie des logements sont occupés par des cheminots. |
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