« Rue Luzel » : différence entre les versions

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La '''rue Luzel''' est une petite voie orientée nord-sud reliant la [[rue Paul Féval]] à la [[rue Hersart de la Villemarqué]], toutes ces rues portant des noms d'hommes de lettres bretons.  
La '''rue Luzel''' est une petite voie orientée nord-sud reliant la [[rue Paul Féval]] à la [[rue Hersart de la Villemarqué]], toutes ces rues portant des noms d'hommes de lettres bretons. Elle fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 9 juin 1909 à l'emplacement de l'actuelle [[rue Bara]]. La délibération du conseil municipal de la ville de Rennes du 29 avril 1913 positionne la rue Luzel à son emplacement actuel.


Cette dénomination rappelle :
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(Fañch an Uhel1 en breton)
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Son père François et sa mère étaient des paysans enrichis sous la Révolution. Grâce à son oncle Julien-Marie Le Huërou, qui y était professeur, il put aller au Collège royal de Rennes et y passa son baccalauréat. Il y eut pour condisciple le futur historien [[Arthur Le Moyne de la Borderie]].
Son père François et sa mère étaient des paysans enrichis sous la Révolution. Grâce à son oncle [[Julien-Marie Le Huérou]], qui y était professeur, il put aller au Collège royal de Rennes et y passa son baccalauréat. Il y eut pour condisciple le futur historien [[Arthur Le Moyne de la Borderie]].


Il habite Rennes deux ans à partir d'octobre 1858, au n°23 de la [[rue Saint-Melaine]]<ref> Ouest-Eclair, 3 juillet 1941</ref>.La rencontre avec Adolphe Orain <ref>[[Allée Adolphe Orain]]</ref>, folkloriste de Haute-Bretagne, et surtout l'appui d'Ernest Renan, lui permirent d'obtenir plusieurs missions annuelles du ministre de l'Instruction publique pour la recherche de vieux textes littéraires en Basse-Bretagne. Il collecta ainsi, surtout dans le Trégor, beaucoup de chants, contes et pièces de théâtre et en tira plusieurs livres. Mais l'une de ses premières publications fut un recueil de poèmes personnels en 1865, ''Bepred Breizad'', avec traduction française, célébrant les Bretons et la langue.
Il habite Rennes deux ans à partir d'octobre 1858, au n°23 de la [[rue Saint-Melaine]]<ref>Ouest-Eclair, 3 juillet 1941</ref>. La rencontre avec Adolphe Orain<ref>[[Allée Adolphe Orain]]</ref>, folkloriste de Haute-Bretagne, et surtout l'appui d'Ernest Renan<ref>[[rue Ernest Renan]]</ref>, lui permirent d'obtenir plusieurs missions annuelles du ministre de l'Instruction publique pour la recherche de vieux textes littéraires en Basse-Bretagne. Il collecta ainsi, surtout dans le Trégor, beaucoup de chants, contes et pièces de théâtre et en tira plusieurs livres. Mais l'une de ses premières publications fut un recueil de poèmes personnels en 1865, ''Bepred Breizad'', avec traduction française, célébrant les Bretons et la langue.


Il commence à publier les résultats de ses collectes dans les ''Gwerziou'' (« Chants » ou complaintes), puis les ''Soniou'' (« Chansons »), en édition bilingue. Le second volume de ''gwerziou'' parait en 1874. Puis il publie en français des ''Contes et Récits populaires des Bretons armoricains''. Le recueil bilingue de ''Soniou'' parait en 1890, avec la collaboration d'Anatole Le Braz qui rédige la préface.
Il commence à publier les résultats de ses collectes dans les ''Gwerziou'' (« Chants » ou complaintes), puis les ''Soniou'' (« Chansons »), en édition bilingue. Le second volume de ''gwerziou'' parait en 1874. Puis il publie en français des ''Contes et Récits populaires des Bretons armoricains''. Le recueil bilingue de ''Soniou'' parait en 1890, avec la collaboration d'Anatole Le Braz qui rédige la préface.
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