« Mine de Pont-Péan » : différence entre les versions

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La mine fut exploitée depuis le 17e siècle jusqu'au 2 avril 1904, quand, alors que la mine subissait des problèmes financiers et n'avait pas suffisamment entretenu  la machine d'assèchement, une infiltration d'eau noya les galeries jusqu'à 600 mètres de profondeur. Malgré des projets de reprises, dont le dernier en 1928, la mine ne ré-ouvra pas.  
La mine fut exploitée depuis le 17e siècle jusqu'au 2 avril 1904, quand, alors que la mine subissait des problèmes financiers et n'avait pas suffisamment entretenu  la machine d'assèchement, une infiltration d'eau noya les galeries jusqu'à 600 mètres de profondeur. Malgré des projets de reprises, dont le dernier en 1928, la mine ne ré-ouvra pas.  
Adolphe Orain donnait à la fin du 19e siècle une description surprenante : "Cette mine, découverte en 1728, par des potiers occupés à extraire de l’argile, a une superficie de plus de huit kilomètres carrés. De nombreuses galeries s’étendant sous les communes de Bruz et de Saint-Erblon, facilitent l’exploitation des diverses directions des filons. Les ouvriers de la mine, au nombre de 1,000 à 1,200 sont pour la plupart des bas-bretons. Ils forment une population à part dont les mœurs diffèrent complètement de celles des paysans de Bruz. Ils ont conservé les idées superstitieuses de leurs pays et croient encore à toutes sortes de génies.[...] Les mineurs de Pont-Péan ont une telle croyance dans le lutin que, la veille de la Sainte-Barbe, ils vont le consulter pour savoir s’ils mourront dans l’année. Ils descendent à cet effet dans la mine, à leurs chantiers, et là, chaque mineur allume une chandelle qu’il laisse brûler. Si la lumière s’éteint avant d’être consumée, c’en est fait de leur existence : le lutin invisible est passé qui a fixé le terme de la vie de son protégé. Des déblais considérables, extraits des souterrains, forment des monticules sans nombre, entre lesquels on voit çà et là de petites chaumières d’où sortent des mioches joufflus. Dans les courtils, quelques mineurs jardinent, tandis que d’autres jouent au bouchon à la porte des auberges".* 2


Cette mine de plomb argentifère d'Europe fut la plus importante de la fin du 19e.
Cette mine de plomb argentifère d'Europe fut la plus importante de la fin du 19e.
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==Lien externe==
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*{{w|Mine de Pont-Péan}}
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*''Au Pays de Rennes'', Adolphe Orain. éd. Hyacinthe Caillière - 1892




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