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La '''rue Bigot de Préameneu''' est une voie axée nord-sud joignant la [[rue de Riaval]] au [[boulevard Emile Combes]] après avoir coupé le [[boulevard Jacques Cartier]] et laissé sur la gauche l'[[église Sainte-Thérèse]].
La '''rue Bigot de Préameneu''' est une voie axée nord-sud joignant la [[rue de Riaval]] au [[boulevard Emile Combes]] après avoir coupé le [[boulevard Jacques Cartier]] et laissé sur la gauche l'[[église Sainte-Thérèse]]. Elle fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 31 décembre 1928.


== Félix-Julien-Jean Bigot de Préameneu ==  
== Félix-Julien-Jean Bigot de Préameneu ==  
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=== Un révolutionnaire modéré ===
=== Un révolutionnaire modéré ===


On le trouve juge au Tribunal de district du 4e arrondissement de Paris, puis commissaire du roi dans le Gard où des troubles étaient survenus. En septembre 1791 il est élu à l'Assemblée législative député de la Seine et prend place parmi les Modérés. Le 7 janvier 1792, il prononce à l'Assemblée un discours affirmant "le droit légitime du roi à représenter le pays"<ref>''Rennes et la haute Bretagne'', par Joseph Chardronnet Ed. France-Empire - 1980</ref>. Il vote contre la suppression de la sanction royale, la poursuite des prêtres insermentés et les mesures à l'encontre des émigrés. Il fit voter l'interdiction aux hommes armés de présenter des pétitions et, le 10 août 1792, il prit la défense de la famille royale. Il est donc devenu suspect et c'est le comité de surveillance de Rennes qui décide, le 18 novembre 1793 de faire arrêter "Préameneu-Bigot", mais il ne l'est que le 4 juin 1794 à Rennes et ses papiers, qui ne contenaient rien de suspect, sont entassés dans une malle scellée confiée à ... son beau-frère en attendant son expédition au comité de sûreté générale car c'est à Paris où il est incarcéré qu'on pouvait trouver et prouver ses agissements suspects<ref> ''Terreur et terroristes à Rennes; 1792-1795'' par B.-A. Pocquet du Haut-Jussé. éd. Joseph Floch - 1974</ref>. Sauvé par la chute de Robespierre, il entre à l'Académie Française en 1800.  
On le trouve juge au Tribunal de district du 4e arrondissement de Paris, puis commissaire du roi dans le Gard où des troubles étaient survenus. En septembre 1791 il est élu à l'Assemblée législative député de la Seine et prend place parmi les Modérés. Le 7 janvier 1792, il prononce à l'Assemblée un discours affirmant "le droit légitime du roi à représenter le pays"<ref>''Rennes et la haute Bretagne'', par Joseph Chardronnet Ed. France-Empire - 1980</ref>. Il vote contre la suppression de la sanction royale, la poursuite des prêtres insermentés et les mesures à l'encontre des émigrés. Il fit voter l'interdiction aux hommes armés de présenter des pétitions et, le 10 août 1792, il prit la défense de la famille royale. Il est donc devenu suspect et c'est le comité de surveillance de Rennes qui décide, le 18 novembre 1793 de faire arrêter "Préameneu-Bigot", mais il ne l'est que le 4 juin 1794 à Rennes et ses papiers, qui ne contenaient rien de suspect, sont entassés dans une malle scellée confiée à ... son beau-frère en attendant son expédition au comité de sûreté générale car c'est à Paris où il est incarcéré qu'on pouvait trouver et prouver ses agissements suspects<ref>''Terreur et terroristes à Rennes ; 1792-1795'' par B.-A. Pocquet du Haut-Jussé. éd. Joseph Floch - 1974</ref>. Sauvé par la chute de Robespierre, il entre à l'Académie Française en 1800.  


=== Une grande carrière au service de Napoléon Ier ===
=== Une grande carrière au service de Napoléon Ier ===
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