« Les prisonniers quittent Rennes pour des années de captivité » : différence entre les versions

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Des correspondances s'établissent difficilement entre familles et prisonniers par le ''Kriegsgefangenenpost'', la poste aux prisonniers de guerre. Le 27 novembre ce sont 31 prisonniers de retour à Rennes, dont 29 d'Ille-et-Vilaine, cultivateurs pour la plupart et le préfet délégué souligne  "la valeur symbolique  que comporte le geste de la relève".
Des correspondances s'établissent difficilement entre familles et prisonniers par le ''Kriegsgefangenenpost'', la poste aux prisonniers de guerre. Le 27 novembre ce sont 31 prisonniers de retour à Rennes, dont 29 d'Ille-et-Vilaine, cultivateurs pour la plupart et le préfet délégué souligne  "la valeur symbolique  que comporte le geste de la relève".
[[Fichier:D%C3%A9nonciation.png|250px|right|thumb|Récompense de dénonciation : la libération d'un prisonnier (''Ouest-Eclair'' 22 octobre 1942)]]
[[Fichier:La_bretagne_dans_la_france_du_marechal.jpeg|250px|left|thumb|publication de la préfecture régionale - décembre 1942]]


[[Fichier:La_bretagne_dans_la_france_du_marechal.jpeg|250px|left|thumb|publication de la préfecture régionale - décembre 1942]]
Pour inciter à dénoncer un soldat ennemi, un parachutiste, un espion ou un saboteur, l'autorité allemande en arrive à promettre la libération d'un prisonnier.
En décembre, la préfecture régionale édite une plaquette sur  «  la Bretagne dans la France du Maréchal », à l’intention des  prisonniers bretons qui attendent « avec une impatience douloureuse, à laquelle fait écho celle de la Bretagne fidèle, celle de la France tout entière, une heure qui ne tardera plus désormais, celle de votre retour » bonne paroles signées du préfet régional de Bretagne Quénette, pour un retour qui tardera encore deux ans et demi.
En décembre, la préfecture régionale édite une plaquette sur  «  la Bretagne dans la France du Maréchal », à l’intention des  prisonniers bretons qui attendent « avec une impatience douloureuse, à laquelle fait écho celle de la Bretagne fidèle, celle de la France tout entière, une heure qui ne tardera plus désormais, celle de votre retour » bonne paroles signées du préfet régional de Bretagne Quénette, pour un retour qui tardera encore deux ans et demi.


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