« Des Rennais hostiles » : différence entre les versions

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Pendant toute la guerre des Rennais vont être à l'écoute de la B.B.C., de ses consignes et de ses messages. Et c'est en vain que "radio-trahison" sera interdite le 31 octobre 1941 au motif que "le bénéfice de la naïveté ne pouvait être laissé à la demi-douzaine d'émigrés payés en livres sterling, travaillant depuis plus d'un an à semer par les ondes le désarroi dans l'âme française au profit exclusif de la couronne britannique."<ref> ''Ouest-Eclair''''Texte italique'' du 30 octobre 1941</ref> La diffusion orale des informations de Londres est punie.
Pendant toute la guerre des Rennais vont être à l'écoute de la B.B.C., de ses consignes et de ses messages. Et c'est en vain que "radio-trahison" sera interdite le 31 octobre 1941 au motif que "le bénéfice de la naïveté ne pouvait être laissé à la demi-douzaine d'émigrés payés en livres sterling, travaillant depuis plus d'un an à semer par les ondes le désarroi dans l'âme française au profit exclusif de la couronne britannique."<ref> ''Ouest-Eclair''''Texte italique'' du 30 octobre 1941</ref> La diffusion orale des informations de Londres est punie.
[[Fichier:Condamnations.png|250px|left|thumb|''Ouest-Eclair'', 4 octobre 1940]]
[[Fichier:Condamnations.png|300px|left|thumb|''Ouest-Eclair'', 4 octobre 1940]]
[[Fichier:Punition.png|300px|left|thumb|Punition pour les Rennais (''Ouest-Eclair'', 19 octobre 1940)]]
====Offenses publiques à l'armée allemande====
====Offenses publiques à l'armée allemande====


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Plus graves sont les faits de détention d'armes prohibées, qui valurent quatre ans de réclusion à l'étudiant Pierre Lebellé<ref>[[rue Pierre Lebelle]]</ref>, [[rue Lesage]]. Jean Lambot, employé de commerce et Marcel Lambot, étudiant, 16 [[rue de Penhoët]], s'en tirèrent avec un an et demi, comme Paul Mener, étudiant, 26 [[rue Hoche]].
Plus graves sont les faits de détention d'armes prohibées, qui valurent quatre ans de réclusion à l'étudiant Pierre Lebellé<ref>[[rue Pierre Lebelle]]</ref>, [[rue Lesage]]. Jean Lambot, employé de commerce et Marcel Lambot, étudiant, 16 [[rue de Penhoët]], s'en tirèrent avec un an et demi, comme Paul Mener, étudiant, 26 [[rue Hoche]].
[[Fichier:Lutte_contre_les_doryphores.jpeg|250px|right|thumb|"Ah ! si leurs arséniates de chaux et de plomb pouvaient vraiment nous débarrasser d'eux!" ont dû penser certains lecteurs <ref> ''Ouest-Eclair'' du 19 juin 1941</ref>]]
[[Fichier:Lutte_contre_les_doryphores.jpeg|300px|right|thumb|"Ah ! si leurs arséniates de chaux et de plomb pouvaient vraiment nous débarrasser d'eux!" ont dû penser certains lecteurs <ref> ''Ouest-Eclair'' du 19 juin 1941</ref>]]
====non remise d'un tract, forfanterie====
====non remise d'un tract, forfanterie====


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En décembre, neuf mois de prison sont attribués à Jean Renault, boulanger, et René Renault, typographe, demeurant 8 [[rue Robelin]], ainsi qu'à Pierre Roche, charpentier, [[rue Docteur Aussant]], pour avoir emporté d'un camp de munitions environ seize sacs de poudre explosive et du cordon de dynamite au détriment de l'armée allemande, peine relativement légère si l'on imagine l'usage qui pouvait en être fait contre ladite armée.
En décembre, neuf mois de prison sont attribués à Jean Renault, boulanger, et René Renault, typographe, demeurant 8 [[rue Robelin]], ainsi qu'à Pierre Roche, charpentier, [[rue Docteur Aussant]], pour avoir emporté d'un camp de munitions environ seize sacs de poudre explosive et du cordon de dynamite au détriment de l'armée allemande, peine relativement légère si l'on imagine l'usage qui pouvait en être fait contre ladite armée.
[[Fichier:Condamnations_en_decembre1940.jpeg|250px|left|thumb|condamnations de Rennais en décembre 1940]]
[[Fichier:Condamnations_en_decembre1940.jpeg|300px|left|thumb|condamnations de Rennais en décembre 1940]]


====voie de fait====
====voie de fait====
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