9 101
modifications
mAucun résumé des modifications |
m (précision sur la situation de la rue) |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
La '''rue des Gantelles''' fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962. Elle relie la [[rue du Poirier Nivet]] au nord à la [[rue du Houx]] au sud, parallèlement à l'[[avenue Général George S. Patton]]. | |||
== Origine des Gantelles <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> == | == Origine des Gantelles <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> == | ||
Cette rue doit son nom à l'ancienne maison qui se trouvait à l'angle sud de la [[rue d'Erlangen]] et de l' | Cette rue doit son nom à l'ancienne maison qui se trouvait à l'angle sud de la [[rue d'Erlangen]] et de l'avenue Général George S. Patton. Ce nom est cité pour la première fois au XVIIe siècle. | ||
L'origine de Gantelles viendrait de gantelle voulant dire mettre un gant, du verbe ganteler. Deux explications possibles : d'une part au Moyen-Âge les chevaliers portaient des gantelets, espèce de gant très fort dont les doigts étaient revêtus de lames d'acier en forme d'écailles, recouvrant la main et l'avant bras. D'autre part, une autre explication plus plausible viendrait de la plante connue sous le nom de "digitale" pourpre, dont la fleur en forme de cloche amuse les enfants et dont les extrémités pincées éclatent quant on la presse. Cette plante vivace, pouvant se mettre au bout des doigts, de la famille des "scrophulariacées" au nom de "digitalis purpurea", porte aussi de nombreux autres noms en rapport ou non avec les doigts : digitale commune, grande digitale, gantelée, gantelet, gant d'évêque, gant de sorcière, gant de bergère, gant de Notre-Dame, gantière, gobe-mouche, claquet etc. Mais il faut se méfier de cette plante car elle est toxique, elle contient des substances qui ralentissent ou renforcent le rythme cardiaque. Au XVIIe, celles qui avaient été appelées les empoisonneuses, qui furent exécutées, avaient utilisé entre autres cette plante pour tuer leurs victimes. | L'origine de Gantelles viendrait de gantelle voulant dire mettre un gant, du verbe ganteler. Deux explications possibles : d'une part au Moyen-Âge les chevaliers portaient des gantelets, espèce de gant très fort dont les doigts étaient revêtus de lames d'acier en forme d'écailles, recouvrant la main et l'avant bras. D'autre part, une autre explication plus plausible viendrait de la plante connue sous le nom de "digitale" pourpre, dont la fleur en forme de cloche amuse les enfants et dont les extrémités pincées éclatent quant on la presse. Cette plante vivace, pouvant se mettre au bout des doigts, de la famille des "scrophulariacées" au nom de "digitalis purpurea", porte aussi de nombreux autres noms en rapport ou non avec les doigts : digitale commune, grande digitale, gantelée, gantelet, gant d'évêque, gant de sorcière, gant de bergère, gant de Notre-Dame, gantière, gobe-mouche, claquet etc. Mais il faut se méfier de cette plante car elle est toxique, elle contient des substances qui ralentissent ou renforcent le rythme cardiaque. Au XVIIe, celles qui avaient été appelées les empoisonneuses, qui furent exécutées, avaient utilisé entre autres cette plante pour tuer leurs victimes. |
modifications