« Église Notre-Dame-en- Saint-Melaine » : différence entre les versions

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Au 17e siècle, Jean d’Estrade, de la congrégation de Saint Maure, devenu abbé de Saint-Melaine dota l’église d’une façade de style classique avec deux ordres de colonnades superposées et reconstruisit le cloître qui conserve encore huit très belles arcades. Les piliers sont ornés de grands anges, cariatides. La voûte du cloître a des arrêtes vives. Aux angles, les voûtes sont remplacées par des plafonds ornés de bas-reliefs en pierre blanche. IL compléta son oeuvre en construisant le logis abbatial que l'on peut voir sur la place Saint Melaine, au nord-ouest de l’église. Autour de ces bâtiments était le jardin des moines qui reçut le nom de « Thabor », évoquant un mont de Palestine où la tradition situe la transfiguration de Jésus.
Au 17e siècle, Jean d’Estrade, de la congrégation de Saint Maure, devenu abbé de Saint-Melaine dota l’église d’une façade de style classique avec deux ordres de colonnades superposées et reconstruisit le cloître qui conserve encore huit très belles arcades. Les piliers sont ornés de grands anges, cariatides. La voûte du cloître a des arrêtes vives. Aux angles, les voûtes sont remplacées par des plafonds ornés de bas-reliefs en pierre blanche. IL compléta son oeuvre en construisant le logis abbatial que l'on peut voir sur la place Saint Melaine, au nord-ouest de l’église. Autour de ces bâtiments était le jardin des moines qui reçut le nom de « Thabor », évoquant un mont de Palestine où la tradition situe la transfiguration de Jésus.
[[File:2012-05-29 12-05-02-Notre-Dame-en-Saint-Melaine.jpg|200px|right|thumb|Nef de l'Eglise Notre-Dame-en-Saint-Melaine]]
[[File:2012-05-29 12-05-02-Notre-Dame-en-Saint-Melaine.jpg|200px|right|thumb|Nef de l'Eglise Notre-Dame-en-Saint-Melaine]]
Au 19e siècle, en raison des travaux de reconstruction de la Cathédrale Saint-Pierre, l’église abbatiale Saint-Melaine fut cathédrale jusqu’en 1844.  En 1844, Saint-Melaine devint église paroissiale sous le vocable de "Notre-Dame-en-Saint-Melaine" comme le souhaitait son curé, l’abbé Joseph Mesle, qui fit construire en 1855 la partie de la tour et la colossale statue de Marie, en plomb doré, haute de 6,30m qui domine la ville. Le logis abbatial resta évêché puis archevêché jusqu’à la séparation de l’Église et de l’Etat en 1905.
Au 19e siècle, en raison des travaux de reconstruction de la Cathédrale Saint-Pierre, l’église abbatiale Saint-Melaine fut cathédrale jusqu’en 1844.  En 1844, Saint-Melaine devint église paroissiale sous le vocable de "Notre-Dame-en-Saint-Melaine" comme le souhaitait son curé, [[Rue-Meslé| Meslé]], qui fit construire en 1855 la partie de la tour et la colossale statue de Marie, en plomb doré, haute de 6,30m qui domine la ville. Le logis abbatial resta évêché puis archevêché jusqu’à la séparation de l’Église et de l’Etat en 1905.
   
   
Dans le croisillon nord, André Meriel-Bussy réalisa en 1942 une grande fresque représentant un miracle de Saint Melaine : la résurrection d’un enfant du village de Sené dans le Morbihan. Vers 1960 fut réalisé l’ensemble de la décoration du chevet : la verrière, sur un dessin de Jean Le Moal, évoque la Pentecôte. La grande tapisserie, au dessous, sur un carton du même est réalisée par le  grand tapissier Plasse-Lacaigne, évoquant l’Eucharistie.  Le grand orgue, de facture romantique, construit en 1879 par Claus, élève de Cavalier-Coll fut restauré en 1984 par Yves Sever. Le buffet de l’orgue est l’oeuvre du sculpteur rennais Eugène Belanger. Le chemin de croix original, non sculpté comme il était alors courant, est composé de quatorze toiles inspirées du 17e siècle français ou italien.
Dans le croisillon nord, André Meriel-Bussy réalisa en 1942 une grande fresque représentant un miracle de Saint Melaine : la résurrection d’un enfant du village de Sené dans le Morbihan. Vers 1960 fut réalisé l’ensemble de la décoration du chevet : la verrière, sur un dessin de Jean Le Moal, évoque la Pentecôte. La grande tapisserie, au dessous, sur un carton du même est réalisée par le  grand tapissier Plasse-Lacaigne, évoquant l’Eucharistie.  Le grand orgue, de facture romantique, construit en 1879 par Claus, élève de Cavalier-Coll fut restauré en 1984 par Yves Sever. Le buffet de l’orgue est l’oeuvre du sculpteur rennais Eugène Belanger. Le chemin de croix original, non sculpté comme il était alors courant, est composé de quatorze toiles inspirées du 17e siècle français ou italien.
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L'Eglise catholique en Ille-et-Vilaine :
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http://catholique-rennes.cef.fr/?Presentation-Accueil
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