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Au sud, la ville a déjà changé depuis le comblement (lors du Second Empire) du [[Canal des murs]], qui longeait les anciens remparts, au niveau du [[boulevard de la Liberté]]. Le choix du site de la gare en [[1857]] a également contribué à modifier l'urbanisme. Les chemins de fer sont gérés par la Compagnie de l'Ouest, très critiquée par [[L'Ouest-Éclair]] pour services insuffisants : « ''de Rennes à Cherbourg, la vitesse moyenne n'est que de 24 km/h'' »<ref>Source : [[L'Ouest-Éclair]], 1911</ref>. Le sud de la gare est le quartier où vivent les ouvriers, le quartier Laënnec (proche du [[boulevard Laënnec]]) est en phase de construction depuis [[1885]]. Le quartier [[Sud-gare]] émerge, l'[[église des Sacrés-Cœurs]] posée au milieu de la campagne, n'est pas encore terminée. En mars [[1911]], une convention est signée pour la construction de la caserne, comprenant l'obligation par la ville d'amener l'eau et le gaz jusqu'à celle-ci. | Au sud, la ville a déjà changé depuis le comblement (lors du Second Empire) du [[Canal des murs]], qui longeait les anciens remparts, au niveau du [[boulevard de la Liberté]]. Le choix du site de la gare en [[1857]] a également contribué à modifier l'urbanisme. Les chemins de fer sont gérés par la Compagnie de l'Ouest, très critiquée par [[L'Ouest-Éclair]] pour services insuffisants : « ''de Rennes à Cherbourg, la vitesse moyenne n'est que de 24 km/h'' »<ref>Source : [[L'Ouest-Éclair]], 1911</ref>. Le sud de la gare est le quartier où vivent les ouvriers, le quartier Laënnec (proche du [[boulevard Laënnec]]) est en phase de construction depuis [[1885]]. Le quartier [[Sud-gare]] émerge, l'[[église des Sacrés-Cœurs]] posée au milieu de la campagne, n'est pas encore terminée. En mars [[1911]], une convention est signée pour la construction de la caserne, comprenant l'obligation par la ville d'amener l'eau et le gaz jusqu'à celle-ci. | ||
En centre-ville, le [[Palais universitaire]] devient le [[Musée des Beaux Arts]]. Le [[Palais du | En centre-ville, le [[Palais universitaire]] devient le [[Musée des Beaux Arts]]. Le [[Palais du Commerce]] est inauguré, avant de subir un incendie le 28 juillet [[1911]] (il ne sera vraiment terminé qu'en [[1929]]), donnant raison au proverbe local "[[À Rennes, rien ne prend, sauf le feu]]". | ||
== Importance de l'armée == | == Importance de l'armée == | ||
L'armée tient une grande place dans la vie sociale | L'armée tient une grande place dans la vie sociale, économique et culturelle : on joue de la musique militaire au [[Kiosque du Thabor]] ainsi que sur la [[place de la Mairie]]. La ville compte 5000 militaires, l'Arsenal emploie 1000 personnes, 2000 si on y ajoute les employés de manutention, des ateliers de confection, l'intendance, etc… Parmi les casernes de l'époque, on recense la [[caserne du Colombier]], la [[caserne de Guines]], la [[caserne de l'Arsenal]] (située à la place de l'Hôtel de Police), la [[caserne Mac Mahon]], auxquelles il faut ajouter l'[[Arsenal]], le [[Palais Saint-Georges]], le [[couvent des Jacobins]] (utilisé comme magasin d'habillement militaire), ainsi que le terrain de manoeuvre de [[La Courrouze]]. | ||
En janvier [[1910]], Liautey est nommé Commandant du 10e corps d'armée à Rennes (alors qu'il aurait préféré un | En janvier [[1910]], Liautey est nommé Commandant du 10e corps d'armée à Rennes (alors qu'il aurait préféré un commandement à l'est, zone sensible du fait des tensions avec l'Allemagne). Il est accueilli en grande pompe à Rennes, et loge dans l'hôtel le plus luxueux de la ville, l'[[Hôtel Moderne]], situé 17 [[quai Lamennais]]. Deux jours après son arrivée, il est déjà reparti en congé, il ne revient que trois mois plus tard. En [[1912]], il est nommé au Maroc. | ||
== Industrie et commerce == | == Industrie et commerce == | ||
La ville est peu développée industriellement : on trouve six tanneries, quelques sites de travail des métaux et de mécanique, notamment à la [[Prévalaye]], ainsi qu'une fabrique de limes. L'[[imprimerie | La ville est peu développée industriellement : on trouve six tanneries, quelques sites de travail des métaux et de mécanique, notamment à la [[Prévalaye]], ainsi qu'une fabrique de limes. L'[[imprimerie Oberthür]], les [[Moulins de Saint-Hélier]] et les ateliers des chemins de fer sont parmi les gros employeurs. Le ménage typique en [[1911]] est composé d'un homme ouvrier des chemins de fer et d'une femme commerçante (la ville a environ deux mille boutiques). | ||
Rennes accueille le Concours national agricole du 20 au 28 mai. | Rennes accueille le Concours national agricole du 20 au 28 mai. |
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