« Avenue Janvier » : différence entre les versions

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[[Fichier:Avenue_de_la_gare_vers_1915.jpeg|300px|right|thumb|L'avenue de la gare vers 1915. Quelques charrettes à bras ou à traction chevaline et le tramway : une circulation lente mais fluide. E. Mary-Rousselère édit, Rennes]]
[[Fichier:Avenue_de_la_gare_vers_1915.jpeg|300px|right|thumb|L'avenue de la gare vers 1915. Quelques charrettes à bras ou à traction chevaline et le tramway : une circulation lente mais fluide. E. Mary-Rousselère édit, Rennes]]
[[Fichier:Caserne_kergus.jpeg|250px|left|thumb|L'ancienne caserne Kergus, détruite lors d'un bombardement en 1943]]
[[Fichier:Caserne_kergus.jpeg|250px|left|thumb|L'ancienne caserne Kergus, détruite lors d'un bombardement en 1943]]
[[Fichier:Kergus-plan-665.jpg|350px|right|thumb|Emplacement de la caserne Kergus et de la prison militaire]]
[[Fichier:Magasin_de_radio.jpeg|200px|left|thumb|Publicité de 1941]]
[[Fichier:Magasin_de_radio.jpeg|200px|left|thumb|Publicité de 1941]]
[[Fichier:Art_deco_2.jpg|200px|left|thumb|Immeuble art-déco, à l'angle de l'avenue Janvier et de la [[rue Duhamel]] - (de Wikimedia Commons)]]




L'avenue de la gare  qui conduit du [[jardin Saint-Georges]] à la [[gare de Rennes]], fut percée en [[1856]]/[[1857]], et était encore en  travaux lors de l'arrivée du chemin de fer à Rennes, en avril [[1857]].  
L'avenue de la gare  qui conduit du [[jardin Saint-Georges]] à la [[gare de Rennes]], fut percée en [[1856]]/[[1857]], et était encore en  travaux lors de l'arrivée du chemin de fer à Rennes, en avril [[1857]].  
[[Fichier:Avenue-Janvier annees 50.jpg|280px|right|thumb|L'Avenue Janvier dans les années 50, de la gare vers le Palais Saint-Georges]]
[[Fichier:Avenue-Janvier annees 50.jpg|280px|right|thumb|L'Avenue Janvier dans les années 50, de la gare vers le Palais Saint-Georges]]
[[Fichier:Maison_de_la_radio_en_construction.jpeg|250px|left|thumb| La "Maison de la Radio de Rennes" en construction, avenue Janvier, en 1952 ( de ''la Semaine Radiophonique'')]]
En 1858, lors du voyage de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice, qui quittèrent la Bretagne en prenant le train, on donna à cette voie le nom d'avenue Napoléon III, dénomination très vite désuète. Le nom d''''avenue Janvier''' lui fut donné en l'honneur de [[Jean Janvier]], [[maire de Rennes]] (1859-1923).
En 1858, lors du voyage de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice, qui quittèrent la Bretagne en prenant le train, on donna à cette voie le nom d'avenue Napoléon III, dénomination très vite désuète. Le nom d''''avenue Janvier''' lui fut donné en l'honneur de [[Jean Janvier]], [[maire de Rennes]] (1859-1923).


[[File:Immeuble_odorico.JPG|250px|left|thumb|Immeuble Art-déco Odorico, à l'angle de l'avenue Janvier et de la [[rue Duhamel]] - (de Wikimedia Commons)]]
Bordant cette voie on trouvait jusqu'en [[1944]], la prison militaire, au coin de la [[rue Saint-Hélier]] et de la rue Duhamel et la caserne Kergus ,ancien hôtel des Gentilshommes réalisé par l'abbé Kergus, boulevard de la Liberté, bel édifice , transformé en caserne après la Révolution, puis occupé par divers bureaux militaires (Etat-Major, intendance, service de Santé, de la Place, anciens combattants)<ref> ''Rennes capitale de la Bretagne'', par Ad. Orain. Ed. L. Bahon-Rault - 1925</ref> Ces deux édifices furent détruits lors des bombardements de [[1944]], ainsi d'ailleurs que les trois quarts des immeubles  bordant l'avenue. Le grand lycée avec sa chapelle, endommagé, a été restauré. Subsiste au n°3 l'immeuble ''Tomine''à huit niveaux, conçu par l'architecte [[Yves Lemoine]] et au n° 7 un immeuble à six niveaux construit en 1931 par [[Jean Poirier]], qui présente une façade entièrement décorée de mosaïques gris et or avec deux larges frises à fond bleu, oeuvre d'{{w|Isidore Odorico}}.  
Bordant cette voie on trouvait jusqu'en [[1944]], la prison militaire, au coin de la [[rue Saint-Hélier]] et de la rue Duhamel et la caserne Kergus ,ancien hôtel des Gentilshommes réalisé par l'abbé Kergus, boulevard de la Liberté, bel édifice , transformé en caserne après la Révolution, puis occupé par divers bureaux militaires (Etat-Major, intendance, service de Santé, de la Place, anciens combattants)<ref> ''Rennes capitale de la Bretagne'', par Ad. Orain. Ed. L. Bahon-Rault - 1925</ref> Ces deux édifices furent détruits lors des bombardements de [[1944]], ainsi d'ailleurs que les trois quarts des immeubles  bordant l'avenue. Le grand lycée avec sa chapelle, endommagé, a été restauré. Subsiste au n°3 l'immeuble ''Tomine''à huit niveaux, conçu par l'architecte [[Yves Lemoine]] et au n° 7 un immeuble à six niveaux construit en 1931 par [[Jean Poirier]], qui présente une façade entièrement décorée de mosaïques gris et or avec deux larges frises à fond bleu, oeuvre d'{{w|Isidore Odorico}}.  
[[Fichier:Maison_de_la_radio_en_construction.jpeg|250px|center|thumb| La "Maison de la Radio de Rennes" en construction, avenue Janvier, en 1952 ( de ''la Semaine Radiophonique'')]]
 
Cette avenue donne aux voyageurs sortant de la gare une perspective fort avenante sur la capitale de la Bretagne avec, en fond d'écran, les arcades du [[Palais Saint-Georges]].
Cette avenue donne aux voyageurs sortant de la gare une perspective fort avenante sur la capitale de la Bretagne avec, en fond d'écran, les arcades du [[Palais Saint-Georges]].
[[Fichier:Kergus-plan-665.jpg|350px|right|thumb|Emplacement de la caserne Kergus et de la prison militaire]]
 
===Réferences===
===Réferences===
<references/>
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