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( | (Né à Rennes 3 juillet 1897- mort le 13 janvier 1993 à Marseille) | ||
Il est né | Il est né [[rue de Saint Malo]] où ses parents tenaient un débit de boissons. C'était l'époque où il y avait en France un bistrot pour 80 habitants. Les faubourgs de Saint-Malo, de Brest et Rennes respectaient largement ce nombre. | ||
A Rennes il a été élève à l'école primaire de la [[Rue d'Echange]] puis de l'Ecole d'Industrie du Boulevard Laënnec. Il se plaisait à dire qu'il devait tout à la formation reçue dans ces deux écoles. | A Rennes il a été élève à l'école primaire de la [[Rue d'Echange]] puis de l'Ecole d'Industrie du Boulevard Laënnec. Il se plaisait à dire qu'il devait tout à la formation reçue dans ces deux écoles. | ||
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Il adhère au P.C.F en 1921. Permanent régional des syndicats CGTU à partir de 1924, il anime notamment en 1925 la grande grève des sardinières du Sud-Finistère. De cette date à 1940 il gravit les échelons du Parti communiste, devient député d'Aubervilliers. A plusieurs reprises il est condamné à la prison pour organisation de grèves et rébellions aux forces de l'ordre. | Il adhère au P.C.F en 1921. Permanent régional des syndicats CGTU à partir de 1924, il anime notamment en 1925 la grande grève des sardinières du Sud-Finistère. De cette date à 1940 il gravit les échelons du Parti communiste, devient député d'Aubervilliers. A plusieurs reprises il est condamné à la prison pour organisation de grèves et rébellions aux forces de l'ordre. | ||
De 1940 à 1944 c'est la Résistance. Le 17 juin 1940 il est à Bordeaux quand Pétain dut cesser le combat. Ce même jour, Charles Tillon lance son appel « Le peuple français ne veut pas de l'esclavage, de la misère, du fascisme, pas plus qu'il n'a voulu la guerre des capitalistes. » Et il invite tous les | De 1940 à 1944 c'est la Résistance. Le 17 juin 1940 il est à Bordeaux quand Pétain dut cesser le combat. Ce même jour, Charles Tillon lance son appel « Le peuple français ne veut pas de l'esclavage, de la misère, du fascisme, pas plus qu'il n'a voulu la guerre des capitalistes. » Et il invite tous les Français à « s'unir dans l'action ». Il est à la base de la création des F.T.P (Francs Tireurs et Partisans). | ||
De 1944 à 1947 il est ministre : de l'Air, de l'Armement (novembre 1945), de la Reconstruction ( | De 1944 à 1947 il est ministre : de l'Air, de l'Armement (novembre 1945), de la Reconstruction (juin 1946). Il est l'auteur de la nationalisation de la SNECMA d'Air France et lance le projet de la Caravelle. | ||
Le 26 janvier 1947 il pose la première pierre de la Reconstruction de Saint Malo. | Le 26 janvier 1947 il pose la première pierre de la Reconstruction de Saint- Malo. | ||
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La {{w|normalisation en Tchécoslovaquie}} envenime ses relations avec le PCF. Avec d'autres « écartés » en 1970 il écrit le manifeste ''Il n'est plus possible de se taire''. Ils dénoncent la politique stalinienne qui continue à sévir au PC. Il est exclu du parti. | La {{w|normalisation en Tchécoslovaquie}} envenime ses relations avec le PCF. Avec d'autres « écartés » en 1970 il écrit le manifeste ''Il n'est plus possible de se taire''. Ils dénoncent la politique stalinienne qui continue à sévir au PC. Il est exclu du parti. | ||
En 1975 il se retire à La Bouexière en Ille-et-Vilaine. Le 13 janvier 1993 il décède à Marseille où il est honoré par des obsèques nationales. Il est enterré à La Bouexière. | En 1975 il se retire à La Bouexière en Ille-et-Vilaine. Le 13 janvier 1993 il décède à Marseille où il est honoré par des obsèques nationales. Il est enterré à La-Bouexière. | ||
En 1994, le conseil municipal de Rennes décide de renommer l'avenue d'Ile-de-France en [[Avenue Charles Tillon]]. | En 1994, le conseil municipal de Rennes décide de renommer l'avenue d'Ile-de-France en [[Avenue Charles Tillon]]. |
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