« Rue Louis Guilloux » : différence entre les versions

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La rue Louis Guilloux ne doit pas être confondue avec la [[rue Henri Le Guilloux]] qui, un peu plus au nord, prolonge le [[boulevard Marbeuf]].
La rue Louis Guilloux ne doit pas être confondue avec la [[rue Henri Le Guilloux]] qui, un peu plus au nord, prolonge le [[boulevard Marbeuf]].


Elle rappelle :


===Louis Guilloux===
Éctivain
(15 janvier 1899, Saint-Brieuc - 14 octobre 1980, Saint-Brieuc)
D'un père cordonnier et militant socialiste, toute sa vie il reste attaché à sa ville natale, dans laquelle il situe l'action de plusieurs de ses romans.
Élève puis surveillant au lycée Anatole Le Braz de Saint-Brieuc, il se lie d'amitié avec le professeur de philosophie Georges Palante, dont il s'inspire pour composer le personnage de Cripure, héros du ''Sang Noir''. Il rencontre en 1917 le philosophe Jean Grenier, futur professeur d'Albert Camus.
En 1920,il commence à écrire des récits et des contes  ensuite publiés dans des journaux. En 1922, il devient traducteur pour le journal ''L'Intransigeant''puis de l'écrivaine Margaret Kennedy,  de l'auteur américain Claude McKay (''Home to Harlem''), de John Steinbeck pour ''Les Pâturages du ciel'' (1948).
Il rencontre Daniel Halévy, directeur de la collection ''Les Cahiers verts'' chez Grasset, et d'autres écrivains dont Max Jacob, avec lequel il se lie d'amitié. Son premier roman ''La Maison du peuple'' paraît chez Grasset en 1927.
Il signe la pétition parue le 15 avril 1927 dans la revue ''Europe'' contre la loi sur l’organisation générale de la nation pour le temps de guerre qui abroge l' indépendance intellectuelle et la liberté d’opinion. Son nom côtoie ceux d'Alain, Raymond Aron, Lucien Descaves, Jules Romains, Séverine… En 1935, il participe au Ier congrès mondial des écrivains antifascistes, puis il devient responsable pour les Côtes-du-Nord du Secours rouge, ancêtre du Secours populaire, qui vient en aide aux chômeurs et aux premiers réfugiés espagnols.
Son œuvre majeure  est''Le Sang noir'' en 1935, roman qui se déroule sur une journée de 1917, en fait à Saint-Brieuc.  Guilloux  y caricature un  professeur de philosophie moqué par ses élèves et les habitants de la ville, dans le climat  de la Première Guerre mondiale, et il y évoque une émeute de conscrits et les exécutions des mutins, notamment du Chemin des Dames.
André Gide, en 1936, l' invite  à  son célèbre voyage en URSS sur lequel Guilloux n'écrivit pas. Durant la Seconde Guerre mondiale, sa maison de Saint-Brieuc est un lieu de rencontre de résistants, et il y héberge une résistante recherchée par les miliciens.  En 1942, il écrit ''Le Pain des rêves'', qui reçoit le Prix du roman populiste. À la Libération il est interprète pour les tribunaux militaires américains (''O.K., Joe''). 1945 marque la naissance de son amitié avec Albert Camus qui préface une réédition de ''Compagnons''. ''Le Jeu de patience'' remporte le prix Renaudot en 1949.
En 1972, il signe pour la télévision l'adaptation des Thibault de Roger Martin du Gard, et en 1973 celle de trois récits de Joseph Conrad, La Ligne d'ombre, La Folie Almayer et Freya des sept îles.
Il publie encore ''Coco perdu'', et ''les Carnets 1921-1944'' (1978), et meurt à Saint-Brieuc.
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[[Catégorie:Voie de Rennes|Guilloux]]
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