24 756
modifications
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 8 : | Ligne 8 : | ||
Laillé vient de ''Lallius'', nom du propriétaire du fundus (domaine gallo-romain), par la suite nommé ''Lalliacum''. En 1240 on trouve la ''parrochia de Lalleio''. Une reconstitution des domaines à l'époque gallo-romain sur la commune donne une esquisse de cadastre, avec le domaine de Martigné en partie nord de la commune qui offrait un quadrillage étonnant et le tracé nord-sud de deux voies antiques. Laillé ne semble pas avoir eu un peuplement de Francs et l'apport breton se réduit à deux noms de lieu douteux ( la ''Renhoët'' et Talhouet).[[Fichier:Territoire_gallo_romain_de_laille.jpeg|right|300px|thumb|Reconstitution des domaines gallo-romains de la commune de Laillé]] | Laillé vient de ''Lallius'', nom du propriétaire du fundus (domaine gallo-romain), par la suite nommé ''Lalliacum''. En 1240 on trouve la ''parrochia de Lalleio''. Une reconstitution des domaines à l'époque gallo-romain sur la commune donne une esquisse de cadastre, avec le domaine de Martigné en partie nord de la commune qui offrait un quadrillage étonnant et le tracé nord-sud de deux voies antiques. Laillé ne semble pas avoir eu un peuplement de Francs et l'apport breton se réduit à deux noms de lieu douteux ( la ''Renhoët'' et Talhouet).[[Fichier:Territoire_gallo_romain_de_laille.jpeg|right|300px|thumb|Reconstitution des domaines gallo-romains de la commune de Laillé]] | ||
Au 9 e siècle les textes ne parlent pas encore d'une paroisse de Laillé mais d'une ''viguerie'' ou ''centaine'' subdivision du pagus de Rennes dans laquelle le comte (''comes'' convoque au cours de ses tournées les hommes libres pour rendre la justice et où il est représenté par un ''vicarius''). Au 11 e siècle Laillé fait partie du ''Désert'', soit tout le territoire de l'évêché au sud de Rennes, la ville épiscopale et les premiers défrichements importants sont l'oeuvre des moines et l'essor agricole est matérialisé par les noms de lieu en ''-ière'' (douze noms sur la commune) et en ''-ais'' (quatorze noms). Au 14 e siècle, au cours de la guerre de Cent Ans, Laillé, trop exposée sur la voie, se vide et disparaît (la dernière mention d'une église est de 1330 et à l'emplacement du bourg s'étend un ''pâtis''. La population s'est repliée dans la vallée du ruisseau du Désert avec un édifice religieux au champ du ''Haut-Morin''. En 1635 la petite chapelle du Pâtis prend rang d'église paroissiale.<ref> ''Laillé, le cadre physique'', par Guy Souillet, dans Bulletin et mémoires de la Société archéologique du Département d'Ille-et-Vilaine, t. LXVII - 1944 </ref> | Au 9 e siècle les textes ne parlent pas encore d'une paroisse de Laillé mais d'une ''viguerie'' ou ''centaine'' subdivision du pagus de Rennes dans laquelle le comte (''comes'') convoque au cours de ses tournées les hommes libres pour rendre la justice et où il est représenté par un ''vicarius''). Au 11 e siècle Laillé fait partie du ''Désert'', soit tout le territoire de l'évêché au sud de Rennes, la ville épiscopale et les premiers défrichements importants sont l'oeuvre des moines et l'essor agricole est matérialisé par les noms de lieu en ''-ière'' (douze noms sur la commune) et en ''-ais'' (quatorze noms). Au 14 e siècle, au cours de la guerre de Cent Ans, Laillé, trop exposée sur la voie, se vide et disparaît (la dernière mention d'une église est de 1330 et à l'emplacement du bourg s'étend un ''pâtis''. La population s'est repliée dans la vallée du ruisseau du Désert avec un édifice religieux au champ du ''Haut-Morin''. En 1635 la petite chapelle du Pâtis prend rang d'église paroissiale.<ref> ''Laillé, le cadre physique'', par Guy Souillet, dans Bulletin et mémoires de la Société archéologique du Département d'Ille-et-Vilaine, t. LXVII - 1944 </ref> | ||
Ligne 25 : | Ligne 25 : | ||
Lorsque les seigneurs de Laillé quittèrent la Guinemernière et construisirent à côté le château actuel de Laillé à la place de l'orangerie de l'ancien château, leur vieille chapelle tomba elle-même dans l'abandon, et un sanctuaire fut bénit dans une salle même du nouveau château. | Lorsque les seigneurs de Laillé quittèrent la Guinemernière et construisirent à côté le château actuel de Laillé à la place de l'orangerie de l'ancien château, leur vieille chapelle tomba elle-même dans l'abandon, et un sanctuaire fut bénit dans une salle même du nouveau château. | ||
En 1913, [[Rue Andrée Récipon|Andrée Récipon]] qui hérite de ce château et s'y installe, tente de le restaurer. | En 1913, [[Rue Andrée Récipon|Andrée Récipon]] qui hérite de ce château et s'y installe, tente de le restaurer. | ||
==Laillé en 1933== | |||
En 1933, on ne compte à Laillé que 431 électeurs ( les femmes n'ont pas le droit de vote). Le maire est C. Moquet, le recteur Taillandier avec Lecoq comme vicaire, les instituteurs sont M. Morel, directeur, Mmes Morel et Pourteau, Mlle Couëffic. On relève 11 débitants, 3 charrons, 2 forgerons, 2 cordonniers, 2 quincaillers, 3 tailleurs, un boucher mais 4 charcutiers, et 17 exploitants agricoles. Les foires sont programmées le lundi de la Quasimodo, 29 juin, 29 septembre. | |||
modifications