« Chronique vezinoise sous l'occupation n°13 » : différence entre les versions

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Un soir et comme d’ailleurs tous les soirs, ma mère réinstalle les lits pour la nuit à venir. C’est un convoi de panzer, qui stationne dans le village, les soldats qui l’accompagnent étant de noir vêtus. Ce soir là, et comme d’ailleurs beaucoup de soirs,  je ne suis pas très obéissant. Ma mère me rappelle à l’ordre et menace alors d’héberger un Allemand pour la nuit. Je deviens tout à coup très rapidement sage.
Un soir et comme d’ailleurs tous les soirs, ma mère réinstalle les lits pour la nuit à venir. C’est un convoi de panzer, qui stationne dans le village, les soldats qui l’accompagnent étant de noir vêtus. Ce soir là, et comme d’ailleurs beaucoup de soirs,  je ne suis pas très obéissant. Ma mère me rappelle à l’ordre et menace alors d’héberger un Allemand pour la nuit. Je deviens tout à coup très rapidement sage.


Devant le portail de l’école, c’est la fin de la journée, tout est calme, il me faut rentrer à la maison. Une voiture légère allemande est stationnée devant chez Letort. Ses propriétaires consomment au café de la maréchalerie. La porte du café s’ouvre brusquement, deux soldats en sortent. Ils sont coiffés de casquette et leur uniforme est de couleur vert de gris. Ils ont dégainé leur pistolet et se poursuivent  à tour de rôle en criant comme des gamins. Ils se dirigent vers l’atelier des machines agricoles et commencent à tirer vers l’intérieur. Après chaque coup de pistolet tiré, ils s’exclament. Peut-être s’amusent-ils me dis-je pour me rassurer, c’est encore une affaire à éclaircir ! Je rentre à la maison.
Devant le portail de l’école, c’est la fin de la journée, tout est calme, il me faut rentrer à la maison. Une voiture légère allemande est stationnée devant chez Letort. Ses propriétaires consomment au café de la maréchalerie. La porte du café s’ouvre brusquement, deux soldats en sortent. Ils sont coiffés de casquette et leur uniforme est de couleur vert de gris. Ils ont dégainé leur pistolet et se poursuivent  à tour de rôle en criant comme des gamins. Ils se dirigent vers l’atelier des machines agricoles et commencent à tirer vers l’intérieur. Après chaque coup de pistolet tiré, ils s’exclament. Peut-être s’amusent-ils, me dis-je pour me rassurer, c’est encore une affaire à éclaircir ! Je rentre à la maison.




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