« Parc du Thabor » : différence entre les versions

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[[Fichier:Serres_du_thabor_dans_les_annees_1930.jpeg|250px|left|thumb|Les serres du Thabor dans les années 30 du 20e siècle<ref> Guide itinéraire de Rennes et ses environs; éd J. Larcher - 1939</ref>]]
[[Fichier:Serres_du_thabor_dans_les_annees_1930.jpeg|250px|left|thumb|Les serres du Thabor dans les années 30 du 20e siècle<ref> Guide itinéraire de Rennes et ses environs; éd J. Larcher - 1939</ref>]]
[[Fichier:Kiosque du Thabor.jpg|Le kiosque Thabor au printemps 2012|right|thumb|250px]]  
[[Fichier:Kiosque du Thabor.jpg|Le kiosque Thabor au printemps 2012|right|thumb|250px]]  
Le '''parc du Thabor''' ou '''Thabor''', situé à proximité du [[Quartier Centre|centre ville]], dans le [[Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin|quartier Thabor]], est un parc public aménagé sur plus de dix hectares dont la particularité est de mêler un jardin à la française, un jardin à l’anglaise et un important jardin botanique. Son nom fait référence à une montagne calcaire d’Israël dominant au sud-ouest le lac de Tibériade, le {{w|Mont Thabor (Israël)|mont Thabor}}.
 
==D'abord jardin des moines==
 
C'était au 18e siècle un jardin de moines qui portait déjà ce nom en 1610 alors qu'il n'était qu'un simple verger, avec une profonde excavation dénommé " enfer".<ref> ''Le vieux Rennes'', par Paul Banéat</ref>
Le '''parc du Thabor''' ou '''Thabor''', situé à proximité du [[Quartier Centre|centre ville]], dans le [[Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin|quartier Thabor]], est un parc public aménagé sur plus de dix hectares dont la particularité est de mêler un jardin à la française, un jardin à l’anglaise et un important jardin botanique. Son nom fait référence à une montagne calcaire d’Israël dominant au sud-ouest le lac de Tibériade, le {{w|Mont Thabor (Israël)|mont Thabor}}.  
 
 
Le développement et l’agrandissement du parc du Thabor se sont fait par vagues successives. D’abord simple promenade publique, puis muni d'un jardin botanique, le parc est aménagé entre 1866 et 1868 par [[Denis Bühler]] qui mit en place le boulingrin, l’enfer, les jardins à la française et les jardins à l’anglaise. Au début du 20e siècle, la partie sud du parc, appelée « les Catherinettes », est aménagée en extension du jardin anglais et donne sur la [[rue de Paris]] avec aménagement de rochers artificiels et cascade et descente jusqu'à la rue par le transfert des escaliers  monumentaux du [[contour de la Motte]].
[[Fichier:Au_thabor_contemplation_de_la_cascade.jpeg|250px|left|thumb|Au tout début du 20e siècle, elle contemple l'eau cascadant vers la [[rue de Paris]] sur les rochers artificiels des frères Buhler, maintenant à sec - photo E. Maignen]] [[Fichier:Cascade_du_thabor.jpeg|250px|right|thumb|Au début du 20e siècle : l'eau coulait...]]


[[Fichier:PlanThabor.svg|thumb|Le plan du parc]]
[[Fichier:PlanThabor.svg|thumb|Le plan du parc]]


Le développement et l’agrandissement du parc du Thabor se sont fait par vagues successives. D’abord simple promenade publique, puis muni d'un jardin botanique, le parc est aménagé entre 1866 et 1868 par [[Denis Bühler]] qui mit en place le boulingrin, l’enfer, les jardins à la française et les jardins à l’anglaise. Au début du 20e siècle, la partie sud du parc, appelée « les Catherinettes », est aménagée en extension du jardin anglais et donne sur la [[rue de Paris]] avec aménagement de rochers artificiels et cascade et descente jusqu'à la rue par le transfert des escaliers  monumentaux du [[contour de la Motte]].
[[Fichier:Au_thabor_contemplation_de_la_cascade.jpeg|250px|left|thumb|Au tout début du 20e siècle, elle contemple l'eau cascadant vers la [[rue de Paris]] sur les rochers artificiels des frères Buhler, maintenant à sec - photo E. Maignen]]
==Anecdotes==
==Anecdotes==
Le 29 mai 1943, anecdote sinistre, vers 16 heures, 25 personnes sont tuées dans une tranchée aménagée dans "le Carré Duguesclin", touchée par les forteresses volantes américaines.
Le 29 mai 1943, anecdote sinistre, vers 16 heures, 25 personnes sont tuées dans une tranchée aménagée dans "le Carré Duguesclin", touchée par les forteresses volantes américaines et d'autres sont tuées dans une tranchée près de l'extrémité est des serres et des bassins, le 17 juillet 1944.


A cette époque on peut voir des soldats allemands convalescents, torses nus sur le toit-terrasse du lycée de jeunes filles transformé en hôpital.
A cette époque on peut voir des soldats allemands convalescents, torses nus sur le toit-terrasse du lycée de jeunes filles transformé en hôpital.
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