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Ce lieu domine légèrement Rennes, suffisamment toutefois pour apercevoir, un soir avancé qui précédera le départ de l’occupant, différents points lumineux de la capitale bretonne provoqués par les flammes d’incendies de dépôts de ceux qui, nous ayant humiliés en 1940 s’en retournent enfin rejoindre leurs pénates | Ce lieu domine légèrement Rennes, suffisamment toutefois pour apercevoir, un soir avancé qui précédera le départ de l’occupant, différents points lumineux de la capitale bretonne provoqués par les flammes d’incendies de dépôts de ceux qui, nous ayant humiliés en 1940 s’en retournent enfin rejoindre leurs pénates | ||
Une fois traversé ''le Tertre'', en direction de Rennes, la route présente quelques lacets à son point le plus bas. En trottinant avec ma mère je remarque une traction Citroën au fossé abandonnée, dans le sens Rennes-Vezin. Je lui demande ''«c’est à qui l’auto ? »'' elle me répond qu’elle appartient aux miliciens ''qui devaient être probablement en goguette.'' Je pense alors ''«c’est bienfait pour eux »'' Les miliciens me faisaient tellement peur. En même temps, apercevant le volant, les manettes, les jantes jaunes, j’ai envie d’entrer dans le véhicule. Elle est belle la traction, dame, je ne rencontre presque jamais d’automobiles à part celles des soldats allemands. Même le docteur Léon de Pacé n’a pas d’auto, il se rend | Une fois traversé ''le Tertre'', en direction de Rennes, la route présente quelques lacets à son point le plus bas. En trottinant avec ma mère je remarque une traction Citroën au fossé abandonnée, dans le sens Rennes-Vezin. Je lui demande ''«c’est à qui l’auto ? »'' elle me répond qu’elle appartient aux miliciens ''qui devaient être probablement en goguette.'' Je pense alors ''«c’est bienfait pour eux »'' Les miliciens me faisaient tellement peur. En même temps, apercevant le volant, les manettes, les jantes jaunes, j’ai envie d’entrer dans le véhicule. Elle est belle la traction, dame, je ne rencontre presque jamais d’automobiles à part celles des soldats allemands. Même le docteur Léon de Pacé n’a pas d’auto, il se rend à motocyclette chez les patients qu’il visite | ||
Le cœur du village est à nous jusqu’à ''la Belle Epine'', le chemin vert nous y mène. | Le cœur du village est à nous jusqu’à ''la Belle Epine'', le chemin vert nous y mène. |
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