24 672
modifications
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 4 : | Ligne 4 : | ||
Le plan est inhabituel : rectangulaire avec un chevet à l'est et un mur ouest plats, mais avec un pan coupé à l'angle sud-ouest qui suit le tracé de l'ancienne voie romaine Rennes-Angers occupé aujourd'hui par la [[rue du Vau-Saint-Germain]]. Le flanc sud comporte cinq chapelles latérales. La façade ouest comprend une immense baie gothique occultée par l'orgue installé au 19e siècle. Le porche sud, de Renaissance tardive (1606-1623), est dû à Germain Gaultier, premier architecte du palais du [[Parlement de Bretagne]] avant l'intervention de Salomon de Brosse. Le clocher(1519-1550) n'en était pas un, à l'origine, mais la tour-beffroi du corps de garde de la ville, cédée à la paroisse en 1651. | Le plan est inhabituel : rectangulaire avec un chevet à l'est et un mur ouest plats, mais avec un pan coupé à l'angle sud-ouest qui suit le tracé de l'ancienne voie romaine Rennes-Angers occupé aujourd'hui par la [[rue du Vau-Saint-Germain]]. Le flanc sud comporte cinq chapelles latérales. La façade ouest comprend une immense baie gothique occultée par l'orgue installé au 19e siècle. Le porche sud, de Renaissance tardive (1606-1623), est dû à Germain Gaultier, premier architecte du palais du [[Parlement de Bretagne]] avant l'intervention de Salomon de Brosse. Le clocher(1519-1550) n'en était pas un, à l'origine, mais la tour-beffroi du corps de garde de la ville, cédée à la paroisse en 1651. | ||
[[File:Rennes église Saint-Germain.jpg|200px|right|thumb|Façade sud de l'église Saint-Germain]] | [[File:Rennes église Saint-Germain.jpg|200px|right|thumb|Façade sud de l'église Saint-Germain]] | ||
La nef, assez haute, est caractéristique du gothique flamboyant breton : piliers légers, grandes arcades en plein cintre, longues sablières à la base de la voûte en lambris de bois, ornées de figures monstrueuses ou grotesques, comme souvent dans les sablières bretonnes. Elle fut érigée en voûte continue haute, formée d'un berceau brisé unique. Le chœur se termine par un chevet plat occupé par un superbe fenestrage gothique abritant aujourd'hui le curieux vitrail du chœur, constitué de fragments de vitraux du 16e siècle détruits à la Révolution, retrouvés au 19e siècle et assemblés sans ordre. | La nef, assez haute, est caractéristique du gothique flamboyant breton : piliers légers, grandes arcades en plein cintre, longues sablières à la base de la voûte en lambris de bois, ornées de figures monstrueuses ou grotesques, comme souvent dans les sablières bretonnes. Elle fut érigée en voûte continue haute, formée d'un berceau brisé unique. Le chœur se termine par un chevet plat occupé par un superbe fenestrage gothique abritant aujourd'hui le curieux vitrail du chœur, constitué de fragments de vitraux du 16e siècle détruits à la Révolution, retrouvés au 19e siècle et assemblés sans ordre. | ||
[[File:Maîtresse-vitre du chœur, église saint Germain, Rennes, France.jpg|200px|right|thumb|Le vitail est au-dessus du maître autel, étrange assemblage composite]] | |||
L'église fut fortement endommagée par le bombardement du 9 juin 1944.<ref>[[Bombardements des 9 et 12 juin 1944]]</ref> La plupart des vitraux de l'église a été réalisée en seconde moitié du 20e siècle par le maître-verrier Max Ingrand qui s illustra aussi à la chapelle du grand-séminaire, à la [[cathédrale Saint-Pierre]] ou encore à l'[[église Toussaints]]. L'église conserve toutefois le vitrail le plus ancien de Rennes, du 16e siècle, au flanc sud, mais recomposé en 1860 avec les vitraux demeurés intacts dans tout l'édifice. Il regroupe des panneaux ayant trait à la vie de la Vierge, à la Passion, ou à la vie de sainte Anne et saint Joachim ou à celle de saint Jean l'Évangéliste. L'église comporte plusieurs enfeus et dalles tombales. | L'église fut fortement endommagée par le bombardement du 9 juin 1944.<ref>[[Bombardements des 9 et 12 juin 1944]]</ref> La plupart des vitraux de l'église a été réalisée en seconde moitié du 20e siècle par le maître-verrier Max Ingrand qui s illustra aussi à la chapelle du grand-séminaire, à la [[cathédrale Saint-Pierre]] ou encore à l'[[église Toussaints]]. L'église conserve toutefois le vitrail le plus ancien de Rennes, du 16e siècle, au flanc sud, mais recomposé en 1860 avec les vitraux demeurés intacts dans tout l'édifice. Il regroupe des panneaux ayant trait à la vie de la Vierge, à la Passion, ou à la vie de sainte Anne et saint Joachim ou à celle de saint Jean l'Évangéliste. L'église comporte plusieurs enfeus et dalles tombales. | ||
modifications