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===Chasse aux "collabos" et exécutions=== | ===Chasse aux "collabos" et exécutions=== | ||
[[Fichier:Chasse_aux_collaborateurs.jpeg|200px|left|thumb|Après plus de 4 ans d'occupation, la chasse aux "collabos"]] | |||
[[Fichier:Arrestation_a_rennes_aout_1944.jpg|250px|right|thumb|"Soudain à Rennes ce matin-là, j'entendis une agitation : une jeune femme était emmenée violemment au poste de police tandis que des personnes présentes la conspuaient et crachaient sur elle" - John G. Morris]] | [[Fichier:Arrestation_a_rennes_aout_1944.jpg|250px|right|thumb|"Soudain à Rennes ce matin-là, j'entendis une agitation : une jeune femme était emmenée violemment au poste de police tandis que des personnes présentes la conspuaient et crachaient sur elle" - John G. Morris]] | ||
[[Fichier: | [[Fichier:Arrestation_d_un_collaborateur_place_de_la_mairie.jpeg|200px|center|thumb|Place de la Mairie, deux F.F.I. amènent un "collabo"]] | ||
Passés les premiers jours après la libération, jours de liesse mais aussi de vindicte contre les « collabos » dont certains sont malmenés, des femmes tondues ou marquées de goudron, la prise en main par le Comité départemental de libération va avoir pour résultat de mettre de l’ordre dans la rue et à l’abri les citoyens accusés à raison, parfois à tort, de collaboration avec l’occupant, allant de la collaboration économique, « horizontale » pour des femmes, à la dénonciation de résistants ou à la collaboration armée aux côtés de la police ou de l’armée allemande, mais pour ce dernier type de collaboration, les principaux responsables ont fui dans les fourgons de leurs maîtres. Le comité de libération instruit des cas en liaison avec le préfet et agit comme un groupe de pression, limitant ses ambitions à l'épuration.<ref> ''L'Ille-et-Vilaine'' dans Buton P. et Guillon J-M, par M.-H. Butler et J. Sainclivier</ref> | Passés les premiers jours après la libération, jours de liesse mais aussi de vindicte contre les « collabos » dont certains sont malmenés, des femmes tondues ou marquées de goudron, la prise en main par le Comité départemental de libération va avoir pour résultat de mettre de l’ordre dans la rue et à l’abri les citoyens accusés à raison, parfois à tort, de collaboration avec l’occupant, allant de la collaboration économique, « horizontale » pour des femmes, à la dénonciation de résistants ou à la collaboration armée aux côtés de la police ou de l’armée allemande, mais pour ce dernier type de collaboration, les principaux responsables ont fui dans les fourgons de leurs maîtres. Le comité de libération instruit des cas en liaison avec le préfet et agit comme un groupe de pression, limitant ses ambitions à l'épuration.<ref> ''L'Ille-et-Vilaine'' dans Buton P. et Guillon J-M, par M.-H. Butler et J. Sainclivier</ref> | ||
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