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===Tickets pour les semences===
===Tickets pour les semences===
Dès 1941 se pose le problème des chaussures car depuis six mois et demi les Allemands ont su se servir en matières premières. Le 5 janvier, l’''Ouest-Eclair'' annonce que ceux qui auront deux paires de chaussures en bon état, c’est-à-dire pouvant supporter le ressemelage, n’auront pas droit à la carte, le métier de travailleur étant toutefois un cas à part. Le marché est encore libre pour les petits pieds des enfants jusqu’à la pointure 27 et pour les galoches et chaussures à semelles de bois qui  seront dispensées de carte (''sic'').


Ce que l'on sait moins, c'est que, même pour l'attribution de semences à acheter, le Secours national posait comme condition la possession d'un lopin de terre et le nombre de personnes au foyer ou vivant du jardin. Des Rennais ayant la chance d'avoir un jardin pouvaient ainsi disposer, en ces temps de disette d'un appoint de nourriture peu coûteux. Tel était le cas de ce Rennais de 76 ans, habitant [[boulevard de la Liberté]] un appartement au 5e étage, qui était propriétaire d'un jardin, à Thorigné sur Vilaine, à " La Marcra " comme on disait pour " La Marquerais".  Sur cette carte, délivrée le 21 février 1943, il avait fait enregistrer huit cartes d'alimentation : celles de son épouse et la sienne, celle d'une de ses filles (qui sera tuée au bombardement du 9 juin 1944<ref>[[bombardements des 9 et 12 juin 1944]]</ref> et celles de la famille de son fils.
Ce que l'on sait moins, c'est que, même pour l'attribution de semences à acheter, le Secours national posait comme condition la possession d'un lopin de terre et le nombre de personnes au foyer ou vivant du jardin. Des Rennais ayant la chance d'avoir un jardin pouvaient ainsi disposer, en ces temps de disette d'un appoint de nourriture peu coûteux. Tel était le cas de ce Rennais de 76 ans, habitant [[boulevard de la Liberté]] un appartement au 5e étage, qui était propriétaire d'un jardin, à Thorigné sur Vilaine, à " La Marcra " comme on disait pour " La Marquerais".  Sur cette carte, délivrée le 21 février 1943, il avait fait enregistrer huit cartes d'alimentation : celles de son épouse et la sienne, celle d'une de ses filles (qui sera tuée au bombardement du 9 juin 1944<ref>[[bombardements des 9 et 12 juin 1944]]</ref> et celles de la famille de son fils.
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