« Les prisonniers quittent Rennes pour des années de captivité » : différence entre les versions

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Un train sanitaire quitte Rennes pour Nîmes le 10 février 1941, avec 150 prisonniers libérés pour raison de santé. Et le 8 avril, un groupe d’officiers, pères de familles nombreuses reviennent d’Allemagne, libérés. Fin juillet quelques prisonniers malades ou invalides sont libérés. Et le 1er septembre, la radioscopie de prisonniers des camps et Kommandos permet la libération de plus de 400  prisonniers et le 2, un groupe d’officiers  de réserve, anciens combattants de 14-18 reviennent des camps de Oberlangendorf (Sudètes de l’est) et d’Elemberg. Et quelques autres le 12 octobre..
Un train sanitaire quitte Rennes pour Nîmes le 10 février 1941, avec 150 prisonniers libérés pour raison de santé. Et le 8 avril, un groupe d’officiers, pères de familles nombreuses reviennent d’Allemagne, libérés. Fin juillet quelques prisonniers malades ou invalides sont libérés. Et le 1er septembre, la radioscopie de prisonniers des camps et Kommandos permet la libération de plus de 400  prisonniers et le 2, un groupe d’officiers  de réserve, anciens combattants de 14-18 reviennent des camps de Oberlangendorf (Sudètes de l’est) et d’Elemberg. Et quelques autres le 12 octobre..
[[Fichier:La_bretagne_dans_la_france_du_marechal.jpeg|250px|left|thumb|publication de la préfecture régionale - décembre 1942]]
 
[[Fichier:Corerespondance_de_prisonnier.jpeg|250px|right|thumb|Lettre de septembre 1942 d'un prisonnier dans un camp situé à Neusiedl am See, en Autriche]]
[[Fichier:Corerespondance_de_prisonnier.jpeg|250px|right|thumb|Lettre de septembre 1942 d'un prisonnier dans un camp situé à Neusiedl am See, en Autriche]]
En février 1942 on effectue le recensement des prisonniers en vue de l’établissement de cartes permettant d’obtenir les denrées qui leur seront envoyées par colis.. beaucoup de prisonniers blessés restés dans les hôpitaux meurent et l’Escorte d’honneur fait appel aux Rennais pour suivre leurs obsèques sur le trajet Grand Séminaire – cimetière de l’Est ( 5 km) mais il ne reste bientôt plus que deux A.D.N. à suivre le corbillard, salué toutefois avec respect par la population.
En février 1942 on effectue le recensement des prisonniers en vue de l’établissement de cartes permettant d’obtenir les denrées qui leur seront envoyées par colis.. beaucoup de prisonniers blessés restés dans les hôpitaux meurent et l’Escorte d’honneur fait appel aux Rennais pour suivre leurs obsèques sur le trajet Grand Séminaire – cimetière de l’Est ( 5 km) mais il ne reste bientôt plus que deux A.D.N. à suivre le corbillard, salué toutefois avec respect par la population.
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En décembre, la préfecture régionale édite une plaquette sur  «  la Bretagne dans la France du Maréchal », à l’intention des  prisonniers bretons qui attendent « avec une impatience douloureuse, à laquelle fait écho celle de la Bretagne fidèle, celle de la France tout entière, une heure qui ne tardera plus désormais, celle de votre retour » bonne paroles signées du préfet régional de Bretagne Quénette, pour un retour qui tardera encore deux ans et demi.
En décembre, la préfecture régionale édite une plaquette sur  «  la Bretagne dans la France du Maréchal », à l’intention des  prisonniers bretons qui attendent « avec une impatience douloureuse, à laquelle fait écho celle de la Bretagne fidèle, celle de la France tout entière, une heure qui ne tardera plus désormais, celle de votre retour » bonne paroles signées du préfet régional de Bretagne Quénette, pour un retour qui tardera encore deux ans et demi.
 
[[Fichier:La_bretagne_dans_la_france_du_marechal.jpeg|250px|left|thumb|publication de la préfecture régionale - décembre 1942]]
A partir de mars 1943, en sus des problèmes de ravitaillement, d'autres soucis tombent sur les têtes rennaise, les bombes ! Cependant, les prisonniers ne sont pas oubliés. Le 12 novembre 1943, des quêteurs sollicitent les passants dans les rues en faveur du Secours national et 20 000 colis furent ainsi envoyés pour Noël par la Croix-Rouge aidée de bénévoles.
A partir de mars 1943, en sus des problèmes de ravitaillement, d'autres soucis tombent sur les têtes rennaise, les bombes ! Cependant, les prisonniers ne sont pas oubliés. Le 12 novembre 1943, des quêteurs sollicitent les passants dans les rues en faveur du Secours national et 20 000 colis furent ainsi envoyés pour Noël par la Croix-Rouge aidée de bénévoles.


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