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Louis Pétri, alias ''Hubert'', ''Roland'', ''Loulou'', ''Tanguy'', est d’origine italienne. | Louis Pétri, alias le résistant ''Hubert'', ''Roland'', ''Loulou'', ''Tanguy'', est d’origine italienne. | ||
A l’âge de 5 ans, il arrive avec ses parents à Louvigné-du-désert où son père est embauché comme carrier. | A l’âge de 5 ans, il arrive avec ses parents à Louvigné-du-désert où son père est embauché comme carrier. | ||
Entré dans la Résistance en décembre 1941, il allait, à 23 ans, se distinguer en 1942 parmi les premiers F.T.P. de la région de Fougères et entre au Front | Entré dans la Résistance en décembre 1941, il allait, à 23 ans, se distinguer en 1942 parmi les premiers F.T.P. de la région de Fougères et entre au Front national. Il fut nommé chef départemental des FTP en janvier 1943, puis chef interdépartemental (Bretagne Normandie Maine) courant 1943. | ||
En 1943, il conduisit treize opérations contre l'occupant. | En 1943, il conduisit treize opérations contre l'occupant. | ||
Le 10 juillet, il dirigea le [[déraillement au Haut-Sévigné]], entre [[Cesson-Sévigné]] et [[Acigné]], arrêtant le trafic de l'ennemi durant 72 heures et faisant de nombreuses victimes. En avril 1944 il mena les actions de libération par les armes des patriotes des prisons de Dinan et de Vitré et participa à plus de soixante actions de guérilla. Le 6 juin 1944, jour du | Le 10 juillet, il dirigea le [[déraillement au Haut-Sévigné]], entre [[Cesson-Sévigné]] et [[Acigné]], arrêtant le trafic de l'ennemi durant 72 heures et faisant de nombreuses victimes. En avril 1944 il mena les actions de libération par les armes des patriotes des prisons de Dinan et de Vitré et participa à plus de soixante actions de guérilla. Le 6 juin 1944, jour du débarquement des Alliés, il fournit cinquante F.T.P. aptes à détruire le nœud ferroviaire Guer-Ploërmel. A la tête de 2 500 F.T.P., il entra en liaison avec le commandement allié pour organiser au travers des lignes allemandes la participation de la guérilla au service des blindés qui allaient percer le front ennemi, pénétrer en Bretagne insurgée, et concourir à sa rapide libération. | ||
Pensionné de guerre, il continuera le combat malgré ses handicaps physiques. Il fut fait chevalier de la Légion d’honneur. On compte aussi une ''rue Commandant Louis Pétri'' à Vitré, une ''place Louis Pétri'' à Crevin (35). | Pensionné de guerre, il continuera le combat malgré ses handicaps physiques. Il fut fait chevalier de la Légion d’honneur. On compte aussi une ''rue Commandant Louis Pétri'' à Vitré, une ''place Louis Pétri'' à Crevin (35). | ||