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Citons, en [[1748]], celle fondée par Jean Forasassi, dit Barbarino, sous le nom de '''manufacture du Pavé Saint-Laurent''', correspondant au début de la [[Rue d'Antrain|rue d'Antrain]], au delà de la [[Rue de Vincennes|rue de Vincennes]]. [[Fichier:Lfait_a_rennes_rue_hue.jpeg|150px|right|thumb|une marque du terroir rennais]] Plus connue est la '''manufacture de la rue Hue''' qui fonctionna de [[1749]] à [[1790]], avec comme peintre François-Alexandre Tutrel, en un lieu situé entre le début de la [[Rue de Paris|rue de Paris]] ([[Rue Hüe|rue Hüe]]) et l'[[avenue Aristide Briand|Avenue Aristide Briand]]. Le [[musée de Bretagne]] présente un magnifique réchaud à braises de cette manufacture, une faïence de 1769, vert, aubergine et blanc, avec poignées en fer et bois. Il apparaît qu'à la fin du 18e siècle l'invasion des faïences d'Angleterre ruinèrent les productions locales. | Citons, en [[1748]], celle fondée par Jean Forasassi, dit Barbarino, sous le nom de '''manufacture du Pavé Saint-Laurent''', correspondant au début de la [[Rue d'Antrain|rue d'Antrain]], au delà de la [[Rue de Vincennes|rue de Vincennes]]. [[Fichier:Lfait_a_rennes_rue_hue.jpeg|150px|right|thumb|une marque du terroir rennais]] Plus connue est la '''manufacture de la rue Hue''' qui fonctionna de [[1749]] à [[1790]], avec comme peintre François-Alexandre Tutrel, en un lieu situé entre le début de la [[Rue de Paris|rue de Paris]] ([[Rue Hüe|rue Hüe]]) et l'[[avenue Aristide Briand|Avenue Aristide Briand]]. Le [[musée de Bretagne]] présente un magnifique réchaud à braises de cette manufacture, une faïence de 1769, vert, aubergine et blanc, avec poignées en fer et bois. Il apparaît qu'à la fin du 18e siècle l'invasion des faïences d'Angleterre ruinèrent les productions locales. | ||
La couleur caractéristique de la faïence rennaise est le violet de manganèse, souvent en camaïeux, parsemé de petits points blancs | La couleur caractéristique de la faïence rennaise est le violet de manganèse, souvent en camaïeux, parsemé de petits points blancs; le vert est sombre, le rouge tire sur le brun et le bleu est ardoisé<ref> ''La céramique bretonne'', par J. Labour, Christine Bonneton,éd. - 1980</ref> | ||
Au siècle suivant, de 1831 à 1878, fonctionnait, au début de la [[Rue Saint-Hélier|rue Saint-Hélier]], à l'emplacement du n° 20, la faïencerie d'Auguste '''Vaumort'''et de son frère Edouard, peintre. Elle employa jusqu'à 20 ouvriers.[[Fichier:Fait_mar_michel_derennes.jpeg|150px|right|thumb|Une marque adéquate ... pour Rennes]] On peut repérer quelques rares signatures de peintres : Michel Derennes, Bourgouin ( originaire de Rouen), Hirel de Choisy.<ref>''Les Anciennes Faïenceries Rennaises'', par [[Lucien Decombes]], directeur du [[Musée archéologique de la ville de Rennes|musée archéologique de la ville de Rennes]], Hyacinthe Caillère, éd.- 1900</ref> | Au siècle suivant, de 1831 à 1878, fonctionnait, au début de la [[Rue Saint-Hélier|rue Saint-Hélier]], à l'emplacement du n° 20, la faïencerie d'Auguste '''Vaumort'''et de son frère Edouard, peintre. Elle employa jusqu'à 20 ouvriers.[[Fichier:Fait_mar_michel_derennes.jpeg|150px|right|thumb|Une marque adéquate ... pour Rennes]] On peut repérer quelques rares signatures de peintres : Michel Derennes, Bourgouin ( originaire de Rouen), Hirel de Choisy.<ref>''Les Anciennes Faïenceries Rennaises'', par [[Lucien Decombes]], directeur du [[Musée archéologique de la ville de Rennes|musée archéologique de la ville de Rennes]], Hyacinthe Caillère, éd.- 1900</ref> |
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