« Rue Moreau de Jonnès » : différence entre les versions

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De retour à Paris, il est affecté comme officier d'état-major, chargé des travaux statistiques et topographiques. En 1819, il obtient de l’Académie Royale de Paris, le premier prix en statistiques, science alors nouvelle. Il sert, à ce poste, cinq ministres successifs.
De retour à Paris, il est affecté comme officier d'état-major, chargé des travaux statistiques et topographiques. En 1819, il obtient de l’Académie Royale de Paris, le premier prix en statistiques, science alors nouvelle. Il sert, à ce poste, cinq ministres successifs.


De 1817 à 1823, une épidémie de choléra décimant le Moyen-Orient, il étudie lors de ses déplacements les mesures de restrictions à prendre dans les échanges commerciaux et les déplacements des personnes pour lutter contre la pandémie. En 1831, il publie un ouvrage concernant la propagation du choléra. Son expérience sert lorsque, entre 1832 et 1835, une épidémie de choléra sévit en Provence, causant plus de 100 000 morts. Il est nommé au Conseil supérieur de la santé.
De 1817 à 1823, une épidémie de choléra décimant le Moyen-Orient, il étudie lors de ses déplacements les mesures de restrictions à prendre dans les échanges commerciaux et les déplacements des personnes pour lutter contre la pandémie. En 1831, il publie un ouvrage sur la propagation du choléra. Son expérience sert lorsque, entre 1832 et 1835, une épidémie de choléra sévit en Provence, causant plus de 100 000 morts. Il est nommé au Conseil supérieur de la santé.


En 1828, affecté au ministère du Commerce, il s’occupe de la statistique et est chargé, à partir de 1833, par Adolphe Thiers, de compiler l’ensemble de la statistique française. Il est ainsi l’initiateur de la statistique de l'agriculture, de la statistique générale et de la statistique de l'industrie en France. En 1840, son service devient le Bureau de la statistique générale de la France, attaché au ministère de l’Agriculture et du Commerce, dont il sera directeur jusqu’en 1851. Ses services produisent une publication monumentale en 13 volumes et son action contribue à développer en France les travaux statistiques et leurs usages.
En 1828, affecté au ministère du Commerce, il s’occupe de la statistique et est chargé, à partir de 1833, par Adolphe Thiers, de compiler l’ensemble de la statistique française. Il est ainsi l’initiateur de la statistique de l'agriculture, de la statistique générale et de la statistique de l'industrie en France. En 1840, son service devient le Bureau de la statistique générale de la France, attaché au ministère de l’Agriculture et du Commerce, dont il sera directeur jusqu’en 1851. Ses services produisent une publication monumentale en 13 volumes et son action contribue à développer en France les travaux statistiques et leurs usages.


Il étudia aussi l’anatomie et la minéralogie. Il fut élu membre de l’Institut en 1849 et de l’Académie des sciences morales et politiques (section géographie et navigation) dont il était le correspondant depuis novembre 1816. Il fut fait chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur.
Il étudia aussi l’anatomie et la minéralogie. Il fut élu membre de l’Institut en 1849 et de l’Académie des sciences morales et politiques (section géographie et navigation) dont il était le correspondant depuis novembre 1816. Il fut fait chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur.


Il relata ses travaux dans des ouvrages sur la géologie des îles, les maladies tropicales (fièvre jaune), les statistiques sur l’esclavage colonial et les moyens de le supprimer. Il laissa un collection de cartes et de vues, conservée aux Archives de l'Outre-Mer à Aix-en-Provence, connue sous le nom de L’Atlas de Moreau de Jonnès, contenant 30 cartes et vues de l’île de la Martinique peintes à l’aquarelle.  
Il relata ses travaux dans des ouvrages sur la géologie des îles, les maladies tropicales (fièvre jaune), les statistiques sur l’esclavage colonial et les moyens de le supprimer. Il laissa un collection de cartes et de vues, conservée aux Archives de l'Outre-Mer à Aix-en-Provence, connue sous le nom de L’Atlas de Moreau de Jonnès, contenant 30 cartes et vues de l’île de la Martinique peintes à l’aquarelle.
 
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