« Henri IV à Rennes » : différence entre les versions

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Certes, la capitale bretonne avait ainsi eu l'insigne honneur de la visite royale mais les aménagements d'accueil et les réjouissances avaient un coût que le bon peuple fut amené à assumer en partie puisque le "capitaine de ville" avait décidé de percevoir pendant un an la taxe du "sou et liard par pot". A l'instar de ce qui se faisait dans d'autres grandes villes en pareille occasion, l'atelier de Rennes ne manqua pas de frapper des pièces de monnaie d'un demi-franc en argent à l'effigie du roi.<ref>''Recherches sur l'administration municipale de Rennes au temps de Henri IV'', par Henri Carré - Maison Quentin, Paris 1888 </ref>
Certes, la capitale bretonne avait ainsi eu l'insigne honneur de la visite royale mais les aménagements d'accueil et les réjouissances avaient un coût que le bon peuple fut amené à assumer en partie puisque le "capitaine de ville" avait décidé de percevoir pendant un an la taxe du "sou et liard par pot". A l'instar de ce qui se faisait dans d'autres grandes villes en pareille occasion, l'atelier de Rennes ne manqua pas de frapper des pièces de monnaie d'un demi-franc en argent à l'effigie du roi.<ref>''Recherches sur l'administration municipale de Rennes au temps de Henri IV'', par Henri Carré - Maison Quentin, Paris 1888 </ref>


Moins de quatre ans plus tard, Henri IV, qui s'était bien promis de détruire les fortifications des villes de  la Bretagne maintenant pacifiée qui avaient été des points d'appui pour la guerre civile,ordonna par édit du 18 juin 1602 que toutes les tours et portes de la ville, sauf la tour Mordelaise,  qui étaient devenues autant de fortins occupés et fermés, fussent ouvertes côté ville et mises hors d'état de servir de ce côté, ce que s'empressèrent de faire  dès juillet les bourgeois enchantés et les matériaux internes furent vendus à l'encan.<ref> ''Rennes moderne'' par A. Marteville, t.2, p.188 et 189..</ref>
Moins de quatre ans plus tard, Henri IV, qui s'était bien promis de détruire les fortifications des villes de  la Bretagne maintenant pacifiée qui avaient été des points d'appui pour la guerre civile,ordonna par édit du 18 juin 1602, que toutes les tours et portes de la ville, sauf la tour Mordelaise,  qui étaient devenues autant de fortins occupés et fermés, fussent ouvertes côté ville et mises hors d'état de servir de ce côté, ce que s'empressèrent de faire  dès juillet les bourgeois enchantés et les matériaux internes furent vendus à l'encan.<ref> ''Rennes moderne'' par A. Marteville, t.2, p.188 et 189..</ref>




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