Ponts de Rennes
Les ponts de Rennes permettent de traverser la Vilaine, dans sa forme naturelle ou canalisée, et de passer de la ville haute à la ville basse et inversement.
Histoire
François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay, gentilhomme d'escorte de Jean d'Estampes-Valençay, maître des Requêtes, commissaire particulier du Roi, accompagne celui-ci qui visite la Bretagne avant la tenue des États de 1636, pour se rendre compte de l'état de la province. Dubuisson-Aubenay en tire un passionnant récit de voyage. Il est à Rennes en septembre [1] et remarque les ponts sur la Vilaine qui sépare, alors, la ville en deux : le Pont Saint-Germain , le Pont Neuf en pierre, et le Pont de la Poissonnerie ; situés entre les arches de Saint-Georges à l'ouest et les trois arches de Saint-Yves à l'est[2]
Pont Neuf
La première pierre du pont, dit Ponts Neufs, est posée sur des pilotis, le 4 juin 1612, au niveau de la rue de la Baudrairie, par les connétables et le procureur-syndic[3].
Il est détruit en 1844 en conséquence de la canalisation de la Vilaine.
Le 4 août 1944, au petit matin, tous les ponts sautent sauf un lors de la Libération de Rennes.
Références
- ↑ 1636, ce qu'un voyageur voit de Rennes
- ↑ Itinéraire de Bretagne en 1636. Archives de Bretagne. Publié par la société des bibliophiles bretons t. 9 p 9 à 20 - 1898.
- ↑ Bruno Isbled. Moi, Claude Bordeaux... Journal d'un bourgeois de Rennes au 17e siècle. Éditions Apogée. Page 54.