Algomarine

Algomarine est une entreprise pionnière en récolte et transformation d'algues née au début du XXème siècle dans le contexte des Années folles (1920 à 1929).

Elle participe à la mémoire des « paysans-goémoniers» et l'intégration de cette activité dans de nouveaux usages avec les caractéristiques des fours à goémon, leur fonctionnement et l’utilisation des cendres de soude par les verreries et l’industrie chimique.

L'Allée des Iles Chausey à Rennes rappelle l'importance de cette activité, relancée par une publication du Centre de recherche en archéologie, archéosciences, histoire (CReAAH) (campus de beaulieu,université de Rennes): "Les fours à goémon, de Chausey à l’Île d’Yeu, Étude d’un patrimoine méconnu"[1].

Le principe de la Glaz Card ne se limite pas à un simple morceau d’algues séchées : c’est également une innovation technologique

Le 22 février 2017, des étudiants du Mastère Spécialisé Economie Circulaire – Unilasalle Rennes – Ecole des Métiers de l'Environnement publient un article prospectif et algofuturiste intitulé : "Petite réflexion autour de la carte bancaire du futur" dans lequel ils suggèrent une innovation en faveur de l'émergence de cartes bancaires à base d'algues[2].

Les algues, un espace de "science participative" encouragé le Labo Archéosciences de l'université de Rennes

Née en 1988 avec le soutien du Labo Archéosciences, bat. 24, Campus de Beaulieu, Université de Rennes 1, l'AMARAI (Association Manche Atlantique pour la Recherche Archéologique dans les Iles) s'est concentrée sur l'étude des très nombreuses installations liées à l'exploitation des algues sur les côtes bretonnes, dans un principe de "science participative"[3].

Inventaire de toutes les installations liées à l’exploitation du goémon

Fours dit « à soude », ères de séchage, cales dédiées, sorties d'estran... : leur programme était dédié à l’inventaire de toutes les installations liées à l’exploitation du goémon sur le littoral breton.

Un condensé sur des installations des « paysans-goémoniers»

Une première phase de deux ans a consisté en un inventaire systématique réalisé sur près de 250 communes littorales et sur plusieurs milliers d’installations existantes.

Dans un second temps, il était prévu de valoriser tout autant les données produites que le patrimoine considéré. Il s'agit donc d'alimenter les problématiques de recherche sur le sujet, d'analyser l'outil industriel, l'activité, la production etc..

Histoire d'Algomarine

Le 1er janvier 1979, le groupe MEAC (Innovation plein champ)[4] a pris le contrôle de cette entreprise et spécialise l'activité sur les engrais phosphates et phospho-potassiques, amendements calcaires marins et carbonate de calcium[5].