Biocoquilles

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Biocoquilles est un projet précurseur né dans les années 1930 de recherche-développement en sciences physiques et naturelles, récompensé par la prime d'honneur du ministère de l'agriculture en 1936.

Pour favoriser les transports et les ventes, Biocoquilles a développé le portage "l'oeuf du jour" pour relier Rennes aux Halles de Paris.

En relation avec le bassin avicole entre Rennes métropole et La Roche aux fées Communauté - terre des possibles, le pôle de compétivité rennais Valorial(osons l'aliment plus intelligent) accompagnent une nouvelle génération de start-up de l'économie circulaire qui valorisent les coproduits industriels, à l'instar de Circul’Egg dont la vocation est d'innover avec les coquilles d'oeufs pour l’alimentation animale et la nutraceutique[1].

Calendrier

La Journée mondiale de l'œuf a été créée à Vienne en 1996, lorsqu'il a été décidé de célébrer le pouvoir de l'œuf le deuxième vendredi d'octobre de chaque année[2].

Des oeufs de rois

L’empereur Charlemagne décida aussi que toutes les fermes impériales compteraient au moins cent poules. Le surplus d’œufs était vendu… L’histoire de l’œuf n'évolue pas beaucoup au Moyen-Âge. C’est un produit très peu consommé car interdit par l’Eglise Catholique lors des jours maigres[3]. Les œufs étaient le seul aliment parfaitement sûr pour les grands qui craignaient d’être empoisonnés : Louis XIV était gourmand de « vents », noms donnés aux ancêtres des îles flottantes. Louis XV, grand amateur d’œuf, a fortement développé l’aviculture à Versailles. Sous son règne, les Français consomment bien une soixantaine d’œuf par an et par habitant[4].

Biocoquilles, une innovation récompensée par la prime d'honneur du ministère de l'agriculture lors de la grande crise de 1936

Nombreux étaient les exploitations où la perte due aux œufs mous ou cassés pouvait atteindre 10% de la production, ce qui constituait pour l'aviculteur un important « manque à gagner » . Il se posait donc un problème de qualité de coquille et l'on sait maintenant que cet état de choses provient d'un déficit calcique au niveau de la ration alimentaire des pondeuses.

Il est primordial de noter que ce déficit classique est aussi souvent qualitatif que quantitatif, ce qui veut dire que l'aviculteur doit pouvoir apporter à ses volailles un complément en calcium sous une forme appropriée au moment le plus favorable.

Il faut savoir qu'il n'y a bien souvent aucune commune mesure entre la quantité du calcium ingéré et celle du calcium assimilé et que, d'autre part, le calcium contenu ordinairement dans les aliments ne peut servir à la formation de la coquille d'oeuf sans risquer une fatigue de l'animal et, en conséquence, une perte importante d'oeufs commercialisables.

L'observation a permis aux fondateurs des industries Probiomer d'établir une analyse quantitative et qualitative de cet « appel » en lançant une idée physiocrate : Calcialiment.

Du point de vue quantitatif, ils ont observé qu'en période de ponte, la poule augmente spontanément sa consommation de coquillages pour faire face à la fabrication des coquilles de ses œufs. Au milieu de l'après-midi (c'est-à-dire au début de la formation de la coquille dans l'oviducte), elle se précipite avec avidité vers les augettes garnies de bio-coquilles, ce qui démontre assez bien que ce complément alimentaire lui convient parfaitement.

Du point de vue qualitatif, il est possible de tester l'expérience, en proposant à des pondeuses, d'un côté : des bio-coquilles et de l'autre : des coquilles fossilisées provenant de gisements anciens et sorties de la mer depuis des siècles. L'expérience permet alors d'observer alors, comme les naturalistes, cet instant, cette sagesse élémentaire de l'animal qui, en choisissant librement des bio-coquilles, sélectionne ainsi naturellement les divers éléments qualitativement nécessaires à sa survie et quantitativement nécessaires à ses besoins de production.

Circul’egg, concevoir des ingrédients biosourcés

Circul’egg valorise les coquilles d’oeufs en sortie d’usine en les transformant en deux produits finis : une poudre de carbonate de calcium et une poudre de membrane coquillière. Ces produits sont commercialisables sur les marchés de l’alimentation animale et de la nutraceutique.

Histoire de l'oeuf

L’histoire de l’œuf n'évolue pas beaucoup au Moyen-Âge. C’est un produit très peu consommé car interdit par l’Eglise Catholique lors des jours maigres, tout comme la viande et le poisson. Malheureusement, c’est durant le Carême, soit à l’apparition des beaux jours, que les poules pondaient le plus. Ainsi, dans l’interdiction de les manger on les conservait dans de la cire pour se les offrir le jour de la résurrection du Seigneur, jour de fête, en les décorant grâce à des colorants végétaux. C’est ainsi que la tradition de l'œuf de Pâques est née.